Le bras de fer autour se poursuit. et le pays de Galles ont été autorisés ce vendredi à participer à l’audience devant la Cour suprême qui examinera le recours du gouvernement britannique contre la décision de la Haute Cour d’accorder un droit de vote sur le lancement du Brexit.

Saisie par des particuliers, la Haute Cour de avait infligé début novembre un revers judiciaire conservateur en statuant que les députés devaient voter sur le lancement du processus de sortie de l’UE, . Le gouvernement britannique avait alors immédiatement annoncé faire appel devant la Cour Suprême, avant que l’Écosse et le pays de Galles ne réclament de pouvoir se greffer à la procédure.

Un syndicat de travailleurs se joint également à la procédure

La plus haute juridiction britannique, dont les onze se pencheront du 5 au 8 décembre sur ce recours, a annoncé vendredi qu’elle acceptait les demandes des exécutifs gallois et écossais. du 23 juin, si 52 % des Britanniques s’étaient prononcés en faveur d’une sortie de l’UE, 62 % des Écossais avaient voté pour que y reste. Les Gallois en revanche avaient voté pour le Brexit.

Une requête similaire formulée par le Syndicat des travailleurs indépendants a également reçu l’aval de la Cour suprême.

La décision de la Haute Cour a suscité la colère des partisans du Brexit, inquiets du risque de torpillage par des parlementaires pro-UE du processus que a déclaré vouloir lancer d’ici à la fin mars.