L'ex-maire de New York, Rudy Giuliani, nommé chef de la diplomatie américaine?
POLITIQUE•L’indéfectible soutien de Donald Trump est sans mandat depuis quinze ans…20 Minutes avec AFP
L’ancien maire de New York, , pourrait bien sortir de sa retraite. Sans mandat depuis quinze ans et dépourvu d’expérience significative sur les questions diplomatiques, l’indéfectible soutien de est pressenti pour diriger la diplomatie américaine.
« Un travail qu’il ferait vraiment bien »
« Son nom a été mentionné sérieusement en lien avec le poste de secrétaire d’Etat, une fonction pour laquelle il est qualifié et un travail qu’il ferait vraiment bien », a déclaré mardi sur Kellyanne Conway, qui a dirigé la campagne de Donald Trump et reste très impliquée dans la mise en place de la future administration.
Ancien procureur rendu célèbre par son passage à la mairie de (1994-2001), Rudy Giuliani, 72 ans, avait également été cité pour le poste de ministre de la Justice. Il conserve aux Etats-Unis l’image du « maire de l’Amérique », celui qui a remis New York debout après les attentats du 11 septembre 2001.
Des tractations difficiles
Le nom du diplomate John Bolton, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’ et ferme partisan de l’invasion de l’Irak en 2003, a également été avancé pour diriger la diplomatie. Rudy Giuliani a lui-même affirmé que « John serait un excellent choix », lors d’une conférence organisée lundi par le . Mais interrogé sur une meilleure candidature, il a répondu : « Peut-être moi ».
Mais signe que les tractations sont difficiles, le vice-président élu Mike Pence a quitté en fin d’après-midi la Trump Tower de Manhattan sans qu’aucune décision n’ait été annoncée sur un poste stratégique.
Promesse de campagne et choix stratégiques
Les discussions sont « à couteaux tirés », selon CNN. Elles sont même « chaotiques », assure le , citant des sources anonymes. Le président élu semble tiraillé entre sa promesse de campagne de secouer l’establishment de Washington et la nécessité de s’appuyer sur une équipe de professionnels pourvus d’un bon carnet d’adresses au Congrès.
En témoignent ses choix, dimanche, d’appointer le président du parti républicain, Reince Priebus, au poste stratégique de secrétaire général de la Maison Blanche, et celui de nommer Steve Bannon, figure de l’extrême droite, au poste de haut conseiller.