EUROPETony Blair souhaite un nouveau référendum sur le Brexit

Royaume-Uni: Tony Blair souhaite un nouveau référendum sur le Brexit

EUROPECe vendredi, l'ex-Premier ministre britannique a ajouté que le Brexit serait une «catastrophe» pour son pays...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pourquoi ne pas refaire voter le Royaume-Uni ? La question avait été posée juste après le choc du en juin. Mais relance le débat.

Ce vendredi, l’ex-Premier ministre britannique a assuré que rien n’empêchait le Royaume-Uni d’organiser un second référendum sur le Brexit. Il a ajouté que le divorce avec l’Union européenne serait « très, très dur », face à des dirigeants européens intransigeants. Inquiet des conséquences désastreuses du Brexit, Tony Blair n’exclurait pas de se relancer en politique pour contrer les conservateurs…

« Il n’y a absolument aucune raison que nous fermions la porte à toutes les options (…) Nous avons le droit de continuer à réfléchir et, si nécessaire, de changer d’avis. Il n’est pas question qu’une élite rejette le peuple », a-t-il déclaré à la

Organiser un nouveau référendum ?

« S’il apparaît en cours de route que l’accord n’est pas satisfaisant ou qu’il a des conséquences si lourdes que les gens ne veulent plus sortir de l’UE, alors il faudra trouver une solution, soit à travers le parlement, soit (…) peut-être à travers un nouveau référendum », a-t-il ajouté.

Dans le journal The New European, Tony Blair, Premier ministre de 1997 à 2007, a qualifié le Brexit de « catastrophe » et appelé les partisans d’un maintien dans l’UE à « se mobiliser » face aux avocats d’une sortie de l’UE.

Les nouveaux « insurgés »

« Désormais, nous sommes les insurgés », écrit-il dans l’hebdomadaire pro-européen quatre mois après le référendum du 23 juin, au cours duquel 52 % des Britanniques se sont prononcés pour un divorce avec Bruxelles.

L’ancien leader travailliste a par ailleurs indiqué s’être entretenu récemment avec le président français sur les défis auxquels la Grande-Bretagne sera confrontée au cours des négociations de sortie de l’UE.

« Cela m’a convaincu que ça va être très, très dur (…) Nous n’allons pas mener ces négociations avec des hommes d’affaires européens qui souhaitent avoir le plus large accès possible au Royaume-Uni. (…) Les gens avec qui nous allons négocier sont les dirigeants politiques de l’UE et leurs parlements, donc ce sera de mon point de vue une négociation extrêmement compliquée », a-t-il expliqué.

Selon lui, la Grande-Bretagne devra faire d’importantes concessions pour conserver son accès au marché unique si elle ne veut pas s’exposer à de « sérieuses » conséquences économiques.

Va-t-il revenir en politique ?

Début octobre, Tony Blair avait évoqué un possible retour en politique pour aider au rebond du centre-gauche et faire face aux conservateurs « en route vers un Brexit dur ».