Fausse jeudi après-midi à l’aéroport de Genève en Suisse. Les responsables ont été contraints à procéder à l’évacuation d’un Airbus A320 de la compagnie russe Aeroflot, qui effectuait la liaison entre la ville suisse et Moscou.

L’avion a ainsi été stoppé au moment où il entamait le dernier virage avant d’atteindre la piste de décollage. Les 115 passagers ont été de l’appareil. Un homme s’était en effet présenté au guichet d’enregistrement en affirmant qu’un engin explosif se trouvait à bord.

Les bagages fouillés pendant plus de quatre heures

Une fouille minutieuse de l’Airbus russe et des bagages embarqués a mobilisé pendant plus de quatre heures les démineurs de la police de Genève, mais aussi le Service d’incendie et de secours de l’aéroport, raconte .

Effectuées sur le tarmac afin que l’éventuelle explosion d’une bombe ne touche pas les terminaux de l’aérogare et les passagers qui s’y trouvaient, les opérations ont permis aux spécialistes d’écarter toute possibilité de présence d’explosifs à bord du vol SU2381.

Un plaisantin contrarié d’avoir raté son vol

Si les alertes aux colis suspects sont loin d’être rares à Cointrain, il ne s’agit que de la troisième fois en dix ans qu’une bombe est signalée dans l’enceinte de l’aéroport suisse, a précisé Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Airport. L’incident n’a provoqué que peu de perturbation en matière de trafic aérien et les passagers de l’appareil visé par l’alerte ont finalement pu embarquer dans un autre vol.

L’homme à l’origine de cette fausse alerte a été appréhendé par les autorités suisses. D’après , il s’agirait d’un ressortissant russe contrarié d’avoir raté son avion. Une procédure pénale a été ouverte contre le suspect, qui aurait évoqué « une plaisanterie ».