POLITIQUEUne femme choisie pour remplacer Farage à la tête du parti anti-immigration

Grande-Bretagne: Une femme choisie pour remplacer Farage à la tête du parti anti-immigration

POLITIQUECette députée européenne de 56 ans était jusqu'à présent quasiment inconnue du grand public...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Diane James est devenue ce vendredi la première femme à prendre la tête du parti anti-immigration Ukip, succédant à .

Cette députée européenne de 56 ans, quasiment inconnue du grand public, a été choisie par les militants de l’Ukip pour prendre les rênes d’un parti dont l’avenir est incertain .

Le Brexit en ligne de mire

D’emblée, elle a placé au coeur des enjeux à venir. L’Ukip est « une machine à gagner » mais, « tant que le document officiel de sortie de l’UE n’est pas signé, nous sommes toujours dans l’Union européenne », a-t-elle averti les militants réunis en congrès à Bournemouth, sur la côte sud de l’Angleterre.

Diane James a souligné que les prochaines élections législatives de 2020 seraient également « une priorité » pour l’United Kingdom Independence Party qui est devenu la troisième force politique britannique après avoir obtenu les suffrages de 3,8 millions de Britanniques (soit 12,6 %, mais un seul député) en 2015.

En fin de matinée, Nigel Farage, cofondateur de l’Ukip en 1993, a fait son ultime discours en tant que chef du parti europhobe sous les vivats d’une assemblée où les cheveux gris dominaient.

Farage pour un parti « fort et en pleine santé »

« Nous l’avons fait ! , nous nous sommes débarrassés du ministre des Finances (…) et d’un commissaire européen. Nous avons gagné la guerre et nous devons maintenant gagner la paix », a-t-il dit devant une foule conquise qui agitait des affiches avec la photo de l’ancien trader et les mots : « Chef d’Etat, merci ! »

Il a appelé à ce que le parti soit « fort et en pleine santé » pour faire pression sur les conservateurs afin qu’ils mettent en oeuvre « un Brexit dur », sans accès au marché unique, et pour récupérer les électeurs travaillistes face à la déconfiture actuelle du Labour.

« Je vais soutenir le nouveau chef, je vais continuer à présider un groupe au parlement européen et je compte voyager dans plusieurs capitales européennes pour tenter d’aider à l’indépendance et à la démocratie dans ces pays aussi », a-t-il annoncé, tirant officiellement sa révérence à la suite de sa démission quelques jours après le vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’UE, le 23 juin.