Un an après la bousculade massive qui avait fait lors du traditionnel rituel du Hajj à La Mecque (Arabie Saoudite), les autorités du pays ont fourni venues effectuer le grand pèlerinage traditionnel musulman, qui débute samedi.

Un code lisible par smartphone affiché sur les bracelets

La mesure, qui n’est pas encore systématique, s’inscrit dans une volonté de la part de Ryad d’améliorer l’organisation et la sécurité autour de l’événement. L’an dernier, des victimes étrangères n’avaient pu être identifiées qu’avec difficulté.

Un code lisible par smartphone est affiché sur les bracelets plastifiés, qui sont destinés au 1,4 million de fidèles venus de l’étranger. Des informations sur l’identité, la nationalité, le lieu d’hébergement du pèlerin, les coordonnées des responsables du groupe auquel il appartient ainsi que l’ensemble des informations enregistrées lors de l’attribution de son visa sont ainsi disponibles immédiatement en cas de problème.

« Si on se perd (…) ils peuvent contacter l’agence qui nous encadre »

« Si on se perd, si on meurt, si on est malade et incapable de parler, ils peuvent contacter l’agence qui nous encadre », explique ainsi Nabil Melhem, un pèlerin palestinien porteur d’un des bracelets proposés par le ministère du hajj pour l’équivalent de moins de 50 centimes d’euros.

Le nombre d’exemplaires distribués à ce jour n’a pas été communiqué. Et si, sur place, de portent un bracelet d’identification, certains proviennent en fait d’agences de voyages et ne contiennent donc pas d’informations aussi détaillées.