PRESIDENTIELLEClinton estime que Trump a «dépassé les bornes»

Hillary Clinton estime que Donald Trump a «dépassé les bornes»

PRESIDENTIELLELa démocrate a énuméré la « cruauté » de son adversaire envers les parents d’un militaire américain musulman tué en Irak en 2004...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Donald Trump a-t-il franchi la limite ? Hillary Clinton estime mercredi que son rival républicain est allé trop loin en suggérant, selon elle, une résistance des détenteurs d’armes en cas d’élection de la démocrate à la Maison Blanche en novembre. « Hier, nous avons été les témoins de nouveaux propos qui ont dépassé les bornes, dans une longue lignée de déclarations à l’emporte-pièce », a déclaré Hillary Clinton à Des Moines (Iowa).

La démocrate a énuméré la « cruauté » de son adversaire envers les parents d’un militaire américain musulman tué en Irak en 2004, son ouverture à ce que d’autres pays acquièrent l’arme nucléaire, puis le fait qu’il a, selon elle, « incité à la violence » mardi lors d’un meeting.

« Donald Trump n’a pas le caractère requis pour devenir président »

« Chacun de ces incidents démontre que Donald Trump n’a pas le caractère requis pour devenir président et commandant en chef des Etats-Unis », a déclaré Hillary Clinton.

Donald Trump a prévenu mardi ses partisans lors d’une réunion publique à Wilmington (Caroline du Nord) que si Hillary Clinton était élue présidente en novembre, elle pourrait nommer les prochains juges à la Cour suprême dans le but, selon lui, d’abolir le deuxième amendement de la Constitution, qui concerne le droit de posséder des armes.

Un appel à une résistance armée ?

Puis dans une phrase ambiguë et incomplète, il a déclaré : « Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n’y a rien que vous puissiez faire, les amis. Quoique les gens (qui soutiennent le) deuxième amendement… peut-être que si, je ne sais pas ».

Cette formulation a été interprétée à gauche et par des éditorialistes comme un appel à peine voilé à une résistance armée. Mais Donald Trump a affirmé qu’il voulait simplement dire que les détenteurs d’armes devaient se faire entendre en allant voter en novembre lors du scrutin présidentiel.