MONDETurquie: Le président Erdogan évoque le rétablissement de la peine de mort

VIDEO. Turquie: Le président turc Erdogan évoque le rétablissement de la peine de mort

MONDE« Si le peuple veut la peine de mort, les partis suivront sa volonté », a déclaré Erdogan devant des sympathisants qui scandaient « peine de mort » lors de la manifestation géante à Istanbul organisée ce dimanche par le pouvoir…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ce dimanche, devant des centaines de milliers de Turcs, appelés à manifester « pour la démocratie » après le putsch raté, le président Recep Tayyip Erdogan a de nouveau évoqué dimanche un possible rétablissement de la peine de mort en Turquie « si le peuple (le) veut ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« La plupart des pays l’appliquent »

« Si le peuple veut la peine de mort, les partis suivront sa volonté », a dit Erdogan devant des sympathisants qui scandaient « peine de mort » lors de la manifestation géante à Istanbul organisée par le pouvoir, en présence de l’opposition.

« Apparemment, il n’y a pas la peine capitale en Europe, mais ils l’ont aux Etats-Unis, au Japon, en Chine. La plupart des pays l’appliquent », a lancé le président Erdogan.

Juste avant lui, le chef d’Etat-major, le général Hulusi Akar, qui avait été brièvement enlevé par les putschistes, avait été interrompu par la foule lors de son discours aux cris de « peine de mort ».

Un rétablissement 12 ans après l’abolition ?

Dès le surlendemain du putsch avorté, promettant d’éliminer « le virus » factieux au sein de l’Etat, le président Erdogan avait évoqué un possible rétablissement de la peine capitale, abolie en 2004 dans le cadre de la candidature d’Ankara à l’entrée dans l’Union européenne.

Un rétablissement de la peine capitale sonnerait le glas des négociations sur une adhésion de la Turquie au bloc européen tout en aggravant l’inquiétude à l’étranger sur le non-respect de l’Etat de droit.