MONDEMali: Un Casque bleu tué et 4 blessés dans l'explosion d'une mine

Mali: Un Casque bleu tué et 4 blessés dans l'explosion d'une mine dans le nord-est du pays

MONDEDans son communiqué, la Mission de l’ONU au Mali « déplore le décès d’un Casque bleu parmi les cinq blessés », après qu’un de ses véhicules a, ce dimanche, "heurté un engin explosif improvisé ou une mine à environ 11 km au sud d’Aguelhoc-Anéfis…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ce dimanche, un Casque bleu a été tué et quatre blessés dans l’explosion d’une mine dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali, a annoncé la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).

Le véhicule a heurté un engin explosif

Dans son communiqué, la Minusma « déplore le décès d’un Casque bleu parmi les cinq blessés », après qu’un de ses véhicules a, dimanche matin, « heurté un engin explosif improvisé ou une mine à environ 11 km au sud d’Aguelhoc-Anéfis, dans la région de Kidal ». La Minusma ne précise pas la nationalité des victimes.

Le véhicule a sauté sur une mine dimanche « vers 06 h 50 » (locales et GMT). Il faisait « partie d’une escorte d’un convoi logistique » de la Minusma. Une deuxième explosion s’est produite le même jour, « vers 9 h 15 » (locales et GMT), au passage d’un véhicule de la Minusma, mais elle n’a pas fait de victime.

Selon le communiqué, un engin explosif improvisé « ou une mine a explosé au passage d’un véhicule de la Force en patrouille, à 2 km à l’est du camp de la Minusma à Kidal », « causant uniquement des dommages matériels ». Les deux explosions n’ont pas été revendiquées.

Un pays instable depuis 2012

La Minusma « condamne fermement ces lâches attaques et dénonce avec la plus grande vigueur cette série d’actes révoltants qui cible son personnel ». « La multiplication de ces attaques n’entamera en rien (sa) détermination à soutenir le processus de paix » dans le nord du Mali.

Le Mali est instable depuis 2012, lorsque des groupes jihadistes avaient pris le contrôle de la moitié nord du pays. Une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2 013 à l’initiative de la France, a permis de rétablir en partie le pouvoir gouvernemental.

Mais des zones entières, notamment la région de Kidal, sont encore instables, voire échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2 015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion.