FAITS DIVERSUn politicien argentin cachait 8 millions de dollars dans un monastère

Argentine: Un politicien cachait 8 millions de dollars dans un monastère

FAITS DIVERSLe haut fonctionnaire des gouvernements de Nestor puis Cristina Kirchner a été arrêté alors qu'il lançait 160 sacs de bijoux et de billets au-dessus d'un portail...
20 Minutes avec agences

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Pris la main dans le bocal de confiture. José Lopez, ancien secrétaire aux Travaux publics des gouvernements de Nestor et de Cristina Kirchner a été arrêté, mardi, alors qu’il tentait de cacher des petits sacs contenant plus de 8 millions de dollars dans le jardin du monastère de la ville de General Rodriguez, en Argentine.

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« On aurait dit une scène de film policier »

José Lopez a été pris en flagrant délit par les policiers alors qu’il lançait ces 160 sacs remplis de liasses de dollars et d’euros ou de bijoux par-dessus le portail de l’édifice religieux. L’homme de 55 ans cachait également un fusil dans sa voiture.

« On aurait dit une scène de film policier, il va devoir rendre des comptes et expliquer ce qu’il faisait là avec tout cet argent et une arme », a déclaré le chef du cabinet des ministres argentin, Marcos Peña.

C’est un voisin du monastère, seulement habité par deux religieuses âgées, qui a donné l’alerte, voyant le haut fonctionnaire s’arrêter devant les grilles du bâtiment. Une des religieuses a assuré que José Lopez et le ministre de la Planification, Julio de Vido (proche de Christina Kirchner) venaient parfois ensemble au monastère, situé à 50 km de la capitale Buenos Aires.

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Transparence et corruption

« Lopez était très impliqué dans les travaux publics, effectués de manière très douteuse, lors du précédent gouvernement. (…) Cela prouve, au minimum, qu’il y avait d’énormes problèmes de transparence et au pire, de graves problèmes de corruption », a commenté Marcos Peña.

Ces derniers mois, des affaires de corruption présumée ont éclaté dans le pays, touchant les précédents gouvernements Kirchner. Le président argentin Mauricio Macri, au pouvoir depuis décembre, n’est d’ailleurs pas indemne de tout soupçon. Il a ainsi été cité dans l’affaire des «Panama Papers», son nom apparaissant sur les registres de sociétés enregistrées au Panama et aux Bahamas. Un député argentin de l’opposition a même déposé plainte pour « évasion fiscale ».