POLICEAgressions de Cologne: l'un des «principaux auteurs» arrêté

Agressions de Cologne: Arrestation de l'un des «principaux auteurs» en Suisse

POLICEUn suspect de 19 ans a été interpellé en Suisse, après un vol...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’un des « principaux auteurs » des violences sexuelles commises contre des femmes lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne a été arrêté en Suisse, a annoncé la police allemande ce jeudi.

Le suspect est un jeune homme de 19 ans, et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par le Parquet de Cologne. Il a été interpellé mercredi en compagnie d’un autre homme de 24 ans à Kreuzlingen (nord de la Suisse), après un vol dans un centre commercial dans la ville allemande voisine de Constance. Le communiqué la police de Constance ne précise pas la nationalité des deux hommes.

Remise aux autorités

Les deux hommes avaient été repérés par un vigile du centre commercial allemand qui les a suivis, avant qu’ils ne traversent à pied la frontière vers la Suisse. Le vigile a alors alerté les forces de l’ordre qui ont interpellé les deux suspects à Kreuzlingen.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le plus jeune des hommes a été placé en détention à Kreuzlingen, dont le Parquet a ordonné sa remise aux autorités allemandes, selon la police de Constance.

Cent vingt suspects identifiés

La vague de violences sexuelles perpétrées le 31 décembre à Cologne et dans d’autres villes allemandes ont scandalisé l’Allemagne. Au total, rien qu’à Cologne, les enquêteurs ont recensé plus de 1.500 délits, dont de très nombreuses agressions sexuelles mais aussi des viols. Ce soir-là, sur le parvis de la gare, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour des jeunes migrants éméchés.

La plupart des 120 suspects identifiés sont originaires d’Algérie ou du Maroc. En février, le chef de la police locale avait reconnu que la plupart des auteurs pourraient ne jamais être retrouvés.