JUSTICEL'ex-commandant du «Costa Concordia» jugé en appel

Naufrage du «Costa Concordia»: L'ex-commandant jugé en appel en Italie

JUSTICEFrancesco Schettino a été condamné en première instance à seize ans de prison le naufrage du paquebot qu'il commandait. Le drame avait fait 32 morts...
Le commandant du Costa Concordia Francesco Schettino lors d'une pause dans son procès à Grosseto le 9 février 2015
Le commandant du Costa Concordia Francesco Schettino lors d'une pause dans son procès à Grosseto le 9 février 2015 - Alberto Pizzoli AFP
20 Minutes avec AFP

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Le Costa Concordia de retour au tribunal. Le procès en appel de Francesco Schettino, l’ancien commandant du paquebot dont le naufrage avait fait 32 morts au large de l’Italie en janvier 2012, s’ouvre ce jeudi à Florence.

Celui que les médias italiens avaient surnommé « le capitaine couard » avait été condamné l’an dernier à 16 ans de prison en première instance. La première audience de ce nouveau procès se tiendra toutefois en l’absence de Francesco Schettino.

Le tribunal devrait procéder à la constitution des parties civiles, ainsi qu’à la lecture de l’acte d’accusation, lors d’une séance très technique. Pour le mois de mai, onze audiences sont d’ores et déjà planifiées.

Le parquet réclame le maximum

Le 11 février 2015, le tribunal de Grossetto (Toscane) avait condamné Francesco Schettino à 16 ans de réclusion pour homicides involontaires, abandon de navire et de personnes mineures ou en situation de handicap et désastre environnemental.

Sitôt la sentence prononcée, les avocats de l’ex-commandant du paquebot avaient fait appel. Dans la foulée, le parquet avait également fait appel de la décision, arguant que la peine prononcée n’était pas assez forte et demandant le maximum, soit 26 années de réclusion.

Le procureur avait également qualifié de « criminel » le choix du commandant d’amener son navire à « saluer » l’île du Giglio, le conduisant à s’échouer sur les rochers.

Lors d’un interrogatoire musclé, Schettino avait minimisé sa responsabilité, s’efforçant d’apparaître comme un commandant mal informé par son équipage, jugé pas assez professionnel.