VIDEO. Le français DCNS remporte un mégacontrat de 34 milliards d'euros pour des sous-marins
DEFENSE•Ce contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d’euros) est la plus importante commande militaire passée par l’Australie...Clémence Apetogbor
Certains l’appellent déjà le «contrat du siècle». Talonné par ses concurrents allemand et japonais, le groupe français DCNS, spécialiste du naval de défense, a remporté mardi un mégacontrat estimé à 34 milliards d’euros avec l’Australie.
Une commande historique
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a annoncé ce mardi lors d’une conférence de presse l’issue d’un processus d’appel d’offres de plusieurs années, après en avoir informé le président François Hollande.
« L’offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l’Australie », qui veut construire sa prochaine génération de 12 sous-marins océaniques, en remplacement des sous-marins actuels de la classe Collins, fonctionnant au diesel et à l’électricité
Ce contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d’euros) est la plus importante commande militaire passée par l’Australie.
« La France qui gagne »
« La France est reconnaissante de la confiance que lui témoigne l’Australie et fière de l’excellence technologique dont ses entreprises ont su faire preuve dans cette compétition de haut niveau », a déclaré l’Elysée dans un communiqué.
« Magnifique succès pour DCNS et notre industrie ; fierté pour nos ingénieurs, techniciens et ouvriers », a écrit sur Twitter le Premier ministre Manuel Valls. « Coup de chapeau au partenariat franco-australien. La France qui avance, la France qui gagne ».
Création d’emplois
« Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie », a assuré de son côté l’Elysée.
« Le choix par l’Australie de la France et de DCNS comme partenaires pour la construction de 12 sous-marins est historique », a encore affirmé la présidence française.
L’entrée en service des nouveaux sous-marins est prévue en 2027.
DCNS, détenu par l’Etat et Thalès, proposait une version à propulsion classique de son Barracuda, quand l’allemand ThyssenKrupp défendait Type 216 et le Japon le Soryu.