Tous ceux qui connaissaient Najim Laachraoui sont tombés des nues en apprenant que le jeune homme était mort en kamikaze ce mardi dans les attentats de Bruxelles, comme l'a confirmé le parquet fédéral belge ce vendredi après-midi.

« Bon élève, sans problème disciplinaire » qui passait ses week-ends à faire des « tournois de frisbee », Najim Laachraoui était un jeune homme normal qui a basculé un jour dans le djihadisme.

« Comment un homme peut se faire laver le cerveau en si peu de temps ? »

Un ancien camarade de Najim Laachraoui a exprimé son incompréhension sur les réseaux sociaux, décrivant un jeune homme qui n’était ni « un tueur » ni « débile ».

« Je n’arrive pas à comprendre comment un homme peut se faire laver le cerveau en si peu de temps ? Ça veut dire quoi, qu’on peut tous changer de bord et se faire exploser alors qu’on avait pour habitude de faire des tournois de frisbee tous les week-ends ? », lâche Brice Vanhée sur Facebook, stupéfait en découvrant les titres de journaux : « Attentats de Bruxelles : Najim Laachraoui, le pire criminel de l’histoire de la Belgique ».

« Mais on ne choisit pas sa famille… »

En apprenant sa participation aux attentats, « je ne voulais pas croire que c’était lui », confie son frère Mourad Laachraoui : « Mais on ne choisit pas sa famille… »

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Le jeune athlète belge, sixième mondial dans sa catégorie des moins de 54 kilos en Taekwondo, est venu s’expliquer ce jeudi devant les médias sur la participation de son frère Najim aux attentats de Bruxelles et de Paris.

« La famille est effondrée »

Mourad condamne fermement et sans équivoque les agissements de son frère. « Lui et sa famille, sont effondrés d’apprendre que Najim est l’auteur d’une telle barbarie qu’ils n’avaient pas soupçonné. Mourad n’est pas responsable des agissements de son frère. Il est honteux et malheureux », explique l’avocat de la famille.

« Je n’ai pas remarqué de changements », insiste Mourad Laachraoui. Concernant la radicalisation de son frère, il n’a aucune idée. « Je ne suis pas psychologue », explique le sportif. Il dit que sa famille est « effondrée » mais que Najim Laarchraoui « reste son frère. Je n’ai pas de ressenti vis-à-vis de lui ».

Aujourd’hui, la petite maison familiale dans le paisible quartier résidentiel de Terdelt en Belgique garde ses volets tirés et sa porte close.