Encore une déclaration choc deDonald Trump. Le candidat à l’investiture républicaine a expliqué ce mercredi que torturer Salah Abdeslam aurait permis d’éviter les attentats de Bruxelles.

« Peut-être qu’il est en train de parler [aux enquêteurs] mais il parlerait beaucoup plus vite avec la torture », a déclaré le milliardaire américain sur la chaîne américaine CNN.

« On peut torturer avec la simulation de noyade »

« S’il avait parlé, on aurait évité ce coup-là, tous ces gens morts, tous ces gens blessés, parce qu’il savait sûrement », a ajouté Donald Trump, après les terribles attentats qui ont touché la Belgique.

« Nous devons être intelligents. On peut torturer avec la simulation de noyade. […] C’est une forme minimale de torture », a justifié le candidat à la primaire républicaine, qui fait actuellement la course en tête.

« Des formes de torture bien pire » s’il était élu président

S’il était élu président des Etats-Unis, le milliardaire américain a promis qu’il autoriserait la simulation de noyade, le « waterboarding », mais aussi des « formes de torture bien pires » contre les personnes accusées de terrorisme. « Nous devons changer nos lois et nous devons être capables de nous battre à armes égales », a ajouté Donald Trump.

Un plaidoyer pour la torture auquel le candidat à la présidentielle américaine s’était déjà livré après les attentats de Paris. En novembre dernier, Donald Trump avait déjà déclaré qu’il rétablirait « absolument » la simulation de noyade comme méthode d’interrogatoire, jugeant que le groupe Etat islamique faisait bien pire.