Merci de nous avoir suivis tout au long de cette journée consacrée à l’enquête qui fait suite à l’intervention musclée des forces policières du mardi 15 mars. Pour terminer, relisez ici notre article sur les points qui relient la Belgique aux attentats de novembre.

Les deux personnes interpellées mardi soir ont été relâchées mercredi après-midi d’après une information du parquet fédéral. Plus tôt dans la journée, le procureur Frédéric van Leeuv avait fait le point sur les événements de la veille. Un homme âgé de 35 ans et répondant au nom de Mohamed Belcaïd a été tué par un sniper alors qu’il s’apprêtait à ouvrir le feu sur les forces d’intervention. Un drapeau de l’Etat islamique ainsi qu’un livre sur le salafisme ont en outre été trouvés dans le logement qui faisait l’objet de la perquisition. Le procureur a par ailleurs fait état de deux suspects armés et dangereux en fuite. La traque est toujours en cours et se poursuivra « jour et nuit » pour reprendre les termes du parquet.

L’AFP a recueilli plusieurs témoignages d’habitants de Forest, dont celui d’un cuisinier de 45 ans qui habitait à quelques maisons du lieu où a éclaté la fusillade. Il savait le logement occupé, « on ne le voyait jamais », a-t-il dit en parlant du locataire des lieux. Et d’ajouter que « c’est un quartier simple, sans histoires. » Un étudiant de 23 ans, également interrogé par l’AFP, n’en pense pas moins. « Ici, ce n’est pas Molenbeek, ce n’est pas Schaerbeek. Ce n’est pas un quartier chaud. »

C’est une information avancée par le parquet fédéral belge. « La personne qui a été privée de liberté à l’hôpital ainsi que la personne qui a été emmenée pour interrogatoire suite à la perquisition chaussée de Neerstal ont été remises en liberté par le juge d’instruction sans être inculpées. La perquisition qui a été menée à Sint-Pieters-Leeuw est négative. » L’enquête en est donc au point mort.

Le ministre de l'intérieur a salué la coopération «efficace» avec les autorités belges, affirmant par ailleurs que les policiers français opéraient sous l'autorité des magistrats belges. Bernard Cazeneuve a, d'autre part, évoqué la saisie de plusieurs kalachnikovs et de centaines de chargeurs dans le cadre de cette enquête.

«Notre intention est de rester pleinement mobilisés », a déclaré Charles Michel. Les forces de police ainsi que les militaires continueront donc de sillonner les rues belges jusqu’à nouvel ordre.

Actuellement au niveau 3 sur 4, le degré de menace reste inchangé en Belgique malgré la traque en cours de deux hommes armés en fuite. « Nous sommes déjà à un niveau élevé », a expliqué le vice-Premier ministre belge Didier Reynders au micro de la RTBF.

Une petite école de la commune de Forest, située juste à côté de la maison où a eu lieu la fusillade, a mis en place un dispositif de soutien psychologique à la disposition des enfants ainsi que de leurs parents, beaucoup d’entre eux ayant été affectés par les événements de la veille.

Une équipe de télévision belge s’était rendue tout près de la zone où suspects et policiers avaient échangé des tirs, mardi après-midi. La vidéo de la réaction de la journaliste qui se tenait face à la caméra au moment des faits a fait le tour de la toile en Belgique.

La police belge a établi et diffusé un portrait-robot d’un suspect en fuite, ce mercredi. D’après les autorités, l’homme est armé et dangereux. Il s’agit de l’homme suspecté d’avoir déposé le suspect blessé à l’hôpital.

Fin novembre, en pleine opération antiterroriste de la police belge dans un quartier de Bruxellesdes millions de lolcats, ces petits chats qui pullulent sur Internet, avaient investi Twitter. Les Internautes belges s'étaient alors amusés à diffuser en masse ces images pour brouiller les pistes dans un contexte extrêmement sérieux. Pour votre plus grand bonheur, les chatons mignons sont aujourd'hui de retour.

Retour sur les principales informations données par le parquet fédéral belge sur l'intervention policière de mardi après-midi, à Forest.

«L'enquête se poursuit activement, de jour comme de nuit», a affirmé ce matin le procureur Frédéric van Leeuw. La volonté du parquet de protéger l'enquête laisse entendre que les prochaines informations concernant la traque des suspects en fuite ne tomberont pas tout de suite.

Elle est disponible en français sur le compte Twitter de la chaîne Euronews.

Un drapeau de l'organisation Etat islamique et un livre sur le salafisme ont été retrouvés mardi soir à côté du cadavre du suspect tué lors d'une opération de police à Bruxelles liée aux attentats du Paris, a annoncé mercredi le parquet fédéral belge.

Deux personnes sont en garde à vue (dont une blessée), mais deux hommes armés sont toujours en fuite, a annoncé le procureur. Le fusil a pompe utilisé par l'un des suspects dans le logement encerclé par la police n'a pas été retrouvé par les enquêteurs pendant les fouilles, laissant croire que tous les suspects n'ont pas été interpellés.

Il était inconnu des services de police, a signalé le procureur, avant d'ajouter que son seul fait d'armes était un vol mineur.

...pour ne pas gêner l'enquête actuellement en cours, a déclaré le procureur, dont la conférence se poursuit en anglais et flamand.

«Un blessé, avec une jambe cassée, a été admis mardi soir à l'hôpital de Hal. Ce suspect a été conduit à l'hôpital par un autre que l'on recherche. Une personne a été interpellée plus tard dans la soirée.»

«L'un des suspects a été abattu pendant l'intervention. Il a été identifié. Bel Caid Mohammed, de nationnalité algérienne en séjour illégal en Belgique.»

C’est une information avancée par le parquet fédéral belge. « La personne qui a été privée de liberté à l’hôpital ainsi que la personne qui a été emmenée pour interrogatoire suite à la perquisition chaussée de Neerstal ont été remises en liberté par le juge d’instruction sans être inculpées. La perquisition qui a été menée à Sint-Pieters-Leeuw est négative. » L’enquête en est donc au point mort.

Actuellement au niveau 3 sur 4, le degré de menace reste inchangé en Belgique malgré la traque en cours de deux hommes armés en fuite. « Nous sommes déjà à un niveau élevé », a expliqué le vice-Premier ministre belge Didier Reynders au micro de la RTBF.

La police belge a établi et diffusé un portrait-robot d’un suspect en fuite, ce mercredi. D’après les autorités, l’homme est armé et dangereux. Il s’agit de l’homme suspecté d’avoir déposé le suspect blessé à l’hôpital.

«L'enquête se poursuit activement, de jour comme de nuit», a affirmé ce matin le procureur Frédéric van Leeuw. La volonté du parquet de protéger l'enquête laisse entendre que les prochaines informations concernant la traque des suspects en fuite ne tomberont pas tout de suite.

Elle est disponible en français sur le compte Twitter de la chaîne Euronews.

Un drapeau de l'organisation Etat islamique et un livre sur le salafisme ont été retrouvés mardi soir à côté du cadavre du suspect tué lors d'une opération de police à Bruxelles liée aux attentats du Paris, a annoncé mercredi le parquet fédéral belge.

Deux personnes sont en garde à vue (dont une blessée), mais deux hommes armés sont toujours en fuite, a annoncé le procureur. Le fusil a pompe utilisé par l'un des suspects dans le logement encerclé par la police n'a pas été retrouvé par les enquêteurs pendant les fouilles, laissant croire que tous les suspects n'ont pas été interpellés.

Il était inconnu des services de police, a signalé le procureur, avant d'ajouter que son seul fait d'armes était un vol mineur.

...pour ne pas gêner l'enquête actuellement en cours, a déclaré le procureur, dont la conférence se poursuit en anglais et flamand.

«Un blessé, avec une jambe cassée, a été admis mardi soir à l'hôpital de Hal. Ce suspect a été conduit à l'hôpital par un autre que l'on recherche. Une personne a été interpellée plus tard dans la soirée.»

«L'un des suspects a été abattu pendant l'intervention. Il a été identifié. Bel Caid Mohammed, de nationnalité algérienne en séjour illégal en Belgique.»

«L'équipe d'intervention était composée de quatre policiers belges et de deux policiers français. Dès le moment où la porte du logement visé a été ouverte, le feu a été ouvert par les agresseurs, équipés de kalachnikovs et d'un fusil à pompe.»

Le parquet fédéral s'exprime en ce moment-même sur l'intervention de mardi soir.

Les journalistes sur place sont fouillés un à un par la police à leur entrée dans le bâtiment Montesquieu du parquet fédéral belge, ce qui devrait retarder le début de la conférence pour une durée indéterminée. Il reste encore de nombeux journalistes à fouiller.

Le parquet a annoncé que la conférence de presse initialement prévue pour 10h30 débutera avec 20 minutes de retard. Devant le parquet, les (nombreux) journalistes sur place se bousculent.

Les quatre policiers légèrement blessés mardi en début de soirée ont tous quitté l'hôpital. Les deux derniers y étaient restés un peu plus longtemps car en état de choc après l'opération d'hier.

Le parquet belge doit s’exprimer ce matin dans le cadre de l’intervention musclée de mardi soir, et notamment sur le suspect tué, qui n’a toujours pas été identifié. Il ne s’agit pas de Salah Abdeslam.