Donald Trump n’a pas le monopole des remarques sexistes. Lundi, c’est John Kasich, l’un des cinq candidats républicains encore en lice, qui s’est attiré les foudres des internautes après un dérapage sorti d’un autre siècle.

« Nous avons tout simplement une armée de gens, et de nombreuses femmes ont quitté leur cuisine pour aller faire du porte-à-porte et installer des affiches pour moi », a-t-il lancé lors d’un meeting à Fairfax, en Virginie. Des propos qui ont déplu à une future infirmière qui se trouvait dans l’assistance : « Je viendrai vous soutenir mais je ne sortirai pas de ma cuisine », a-t-elle lancé.

Il a fallu moins d’une heure à des manifestantes dans l’Ohio pour brandir des signes « J’ai quitté ma cuisine pour venir protester », alors que le gouverneur a signé une loi coupant les vivres du Planning familial dans son Etat.

« « Today I left my kitchen, 'cause Kasich has no vision. » Protesters at Gov. John Kasich Richmond event #kasich #rva pic.twitter.com/8EQbDXMZ5j — Mike Valerio (@MikeNBC12) February 22, 2016 »

Campagne de 1978

A sa décharge, Kasich ne parlait pas de la campagne actuelle mais de celle de 1978. Son équipe de campagne a tenté de minimiser la polémique, expliquant que de nombreuses femmes au foyer s’étaient engagées derrière le candidat. « Pour déformer le sens de ses propos, il faut être désespéré », a commenté son porte-parole. Mouais. L’énergie du désespoir, c’est de continuer à s’accrocher alors qu’il n’a aucune chance de décrocher la nomination, faisant ainsi le jeu de Donald Trump, qui profite de la division du vote.