La Chine continue d’organiser la censure sur le Web. Selon des règlements officiels publiés cette semaine, le pays va interdire aux entreprises étrangères toute « publication en ligne ».

Ces règles, appliquées dès mars, stipulent que les entreprises étrangères « ne doivent pas entreprendre de publication en ligne » de livres, cartes, musiques, dessins animés et jeux vidéo, entre autres contenus. Aucune précision n’a été apportée sur la façon dont Pékin appliquera l’interdiction, ni à quels sites elle s’imposera, ceux hébergés sur des serveurs en Chine ou ceux destinés aux internautes chinois.

« Bientôt #censure totale des médias étrangers online en #Chine ? https ://t.co/gi1coXF3W4 — Kitty_Maggy (@Kitty_Maggy) February 19, 2016 »

Le Web chinois, l’un des plus censurés au monde

Toute entité chinoise de publication coopérant avec une entreprise étrangère afin de fournir du contenu en ligne devra désormais obtenir une autorisation préalable de cette administration.

Le Web chinois est déjà l’un des plus censurés du monde, et un grand nombre de sites Internet étrangers comme Google, Facebook, Instagram, YouTube ou Dailymotion ne sont pas consultables depuis la Chine.

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Cette nouvelle intervient alors que le gouvernement a rendu public un projet de loi visant à encadrer plus sévèrement les ONG internationales, parfois accusées par les médias d’Etat d’être sous l’influence de « forces étrangères » susceptibles de fomenter des révolutions dans le pays. Les autorités ont également empêché ces dernières années la publication en ligne de certaines séries télévisées et films étrangers, et fustigé l’influence « occidentale » sur le système éducatif.