«Tout va bien se passer ». C’est qu’a martelé ce samedi la présidente brésilienne. Alors que la communauté internationale se mobilise pour tenter d’endiguer l’épidémie de Zika, particulièrement inquiétante au Brésil, Dilma Rousseff, a assuré que Zika ne compromettrait pas l’organisation des jeux Olympiques de Rio en août prochain, et a appelé les Brésiliens à lutter contre les moustiques qui transmettent le virus.

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« La guerre dépend de nous »

« Cette situation ne compromet pas les jeux Olympiques », a déclaré à la presse Dilma Rousseff au cours d’une visite dans un quartier de Rio dans le cadre d’une campagne de sensibilisation contre le Zika, soupçonné de causer des malformations congénitales. « Nous sommes surs que lorsque les JO démarreront, nous aurons enregistré un succès considérable dans l’éradication du moustique », a-t-elle ajouté.

Quelque 220.000 militaires ont entamé samedi une vaste opération porte à porte pour visiter trois millions de foyers brésiliens et informer le public des moyens de lutter contre les moustiques qui transmettent le virus, notamment en détruisant leurs sites de reproduction.

Dilma Rousseff a elle-même participé à cette opération dans un quartier de Rio, en compagnie du maire de la ville, Eduardo Paes. Le combat contre les moustiques qui transmettent le Zika a été érigé en priorité par son gouvernement.

« La guerre dépend de nous », a déclaré la présidente brésilienne en exhortant les 204 millions de Brésiliens à y participer.

Environ 1,5 million de Brésiliens contaminés depuis 2015

Selon les dernières données communiquées par le ministère brésilien de la Santé, le pays a enregistré entre octobre et février 462 cas de microcéphalie confirmée, contre une moyenne annuelle de 150, tandis que 3.852 autres cas sont considérés comme suspects.

Le Brésil est le pays le plus touché au monde, avec environ un million et demi de personnes contaminées depuis 2015, suivi de la Colombie.

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Le virus a toutefois gagné les autres continents de la planète, par le biais de personnes infectées lors de voyages en Amérique latine.

Alors que le virus « se propage de manière explosive », l’OMS a décidé début février que la situation était « une urgence de santé publique de portée internationale », créant dans la foulée une "unité de réponse globale".

Le virus est aussi associé au syndrome de Guillain-Barré, maladie neurologique qui peut entraîner une paralysie irréversible ou la mort.