Arrivé au pouvoir en 2012, Kim-Jong-Un n'en est plus à une provocation. Alors que la chaîne télévisée de propagande nord-coréenne a annoncé ce week-end avoir mis en orbite un satellite, Sud-Coréens et Américains accusent le régime d’avoir déguisé ce tir de fusée «à visée purement scientifique» en essai militaire pour son programme de développement de missiles balistiques intercontinentaux, un mois à peine après le prétendu lancement d’une bombe à hydrogène.

A mi-chemin entre le culte de la personnalité et la paranoïa, le dictateur nord-coréen a multiplié ce type d'essais militaires ces dernières années, ravivé les tensions avec Séoul et menacé les États-Unis de « frappes nucléaires préventives ».

À Pyongyang, les grandes parades militaires sont également de retour. Mais les sanctions internationales sont loin de dissuader un chef d’État dont le seul leitmotiv est de se faire craindre sur la scène internationale.