PRIMAIREVIDEO. Etats-Unis: Jeb Bush passe à côté du troisième débat républicain

VIDEO. Etats-Unis: Jeb Bush passe à côté du troisième débat républicain

PRIMAIREIl avait bien besoin d'une bonne performance, mais le cadet des Bush a paru éteint lors du débat de mercredi soir entre candidats à la primaire républicaine...
Philippe Berry

Philippe Berry

Il n’y arrive pas. C’est le candidat avec le plus d’argent et le plus de soutiens dans l’establishment républicain. Mais malmené dans les sondages, en quatrième position, Jeb Bush s’est un peu plus écroulé, ce mercredi soir, lors du troisième débat télévisé organisé sur la chaîne financière CNBC. La preuve par trois.

1. Il n’a presque pas parlé

« Total speaking time tally for each candidate in the #GOPDebate. https://t.co/idxDp2Prps pic.twitter.com/GTRDPntEuW — NYT Graphics (@nytgraphics) October 29, 2015 »

Selon le décompte du temps de parole du New York Times, Jeb Bush arrive en dernière position avec seulement six minutes. Certes, les modérateurs sont en partie responsables mais d’autres candidats, comme Chris Christie ou Ted Cruz, ont réussi à s’inviter de force dans la conversation. Bush, lui, a assisté, impuissant, aux échanges.

2. Il a complètement raté son attaque contre Rubio



Les deux candidats de Floride tentent de séduire les mêmes électeurs. Dépassé par son cadet dans les sondages, Jeb Bush a tenté de l’attaquer en surfant sur la polémique sur son absentéisme au Sénat pendant qu’il fait campagne. « C’est quoi, une semaine française de travail, où tu n’es là que trois jours? Marco, tu devrais te pointer ou faire campagne et démissionner », a-t-il lancé avec un ton de principal d’école primaire. La réponse de Rubio a été cinglante : « La seule raison pour laquelle tu m’attaques, c’est parce que l’on est candidats pour le même poste, et quelqu’un t’a convaincu que m’attaquer allait t’aider ». La salle l’a longuement applaudi.



3. Son ton monotone et son langage corporel négatif

Donald Trump se moque souvent de sa « faible énergie ». Après un réveil au second débat, Bush est retombé dans son apathie habituelle. Pire, à chaque intervention, il hoche la tête de droite à gauche comme s’il disait « non ». C’est très distrayant, surtout quand il conclut « Nous sommes toujours la plus grande nation sur Terre ».