PROCHE-ORIENTProche-Orient: Obama se dit «inquiet» des violences, Kerry appelle à «ramener le calme»

Proche-Orient: Obama se dit «inquiet» des violences, Kerry appelle à «ramener le calme»

PROCHE-ORIENTLa Cisjordanie occupée et Jérusalem-Est sont en proie depuis le 1er octobre à des violences qui ont ravivé le spectre d'une nouvelle intifada...
Mathias Cena

M.C. avec AFP

«Nous sommes très inquiets de cette explosion de violences». Barack Obama a exprimé vendredi sa préoccupation face à la flambée de violences entre Israéliens et Palestiniens, qui pourrait faire l'objet d'une rencontre entre le secrétaire d'Etat américain et le Premier ministre israélien la semaine prochaine à Berlin.

Le président américain a réaffirmé sa «conviction qu'Israël a le droit de maintenir l'ordre et la loi et de protéger ses citoyens des attaques au couteau et des violences de rue». Il a jugé «important à la fois pour le Premier ministre Benjamin Netanyahou et les élus israéliens et pour le président (palestinien Mahmoud) Abbas ainsi que d'autres responsables d'essayer d'atténuer la rhétorique susceptible d'alimenter la violence, la colère et l'incompréhension».

Flambée de violences depuis le 1er octobre

La Cisjordanie occupée et Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël, sont en proie depuis le 1er octobre à des violences qui ont ravivé le spectre d'une nouvelle intifada. La bande de Gaza a été aspirée dans cette spirale le 9 octobre.

Une jeunesse échappant apparemment à tout contrôle politique exprime sa colère contre l'occupation et la colonisation. Les affrontements entre jeteurs de pierres et forces israéliennes sont quotidiens, les agressions mutuelles entre Palestiniens et colons sont constantes et les attaques à l'arme blanche quotidiennes.

Kerry a demandé à Abbas et Netanyahou «d'oeuvrer pour ramener le calme»

Depuis le 1er octobre, les violences ont fait 37 morts, dont plusieurs auteurs d'attaques, et des centaines de blessés côté palestinien ainsi que sept morts et des dizaines de blessés côté israélien.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine, arrivé vendredi soir à Milan (Italie), a parlé séparément, jeudi et vendredi, à Mahmoud Abbas et à Benjamin Netanyahou, leur demandant d'oeuvrer pour ramener le calme, selon le département d'Etat. Lors de ces conversations téléphoniques, John Kerry, a dit à Mahmoud Abbas qu'il «espérait» se rendre au Proche-Orient «au moment opportun», et a discuté avec Benjamin Netanyahou d'une éventuelle rencontre «en Europe dans un proche avenir»