Cette fois, il avait mis des lunettes pour être davantage pris au sérieux. Il avait bossé sa politique internationale et travaillé ses talents de débatteur. Tout ça pour rien. Vendredi, Rick Perry a mis fin à sa candidature aux primaires républicaines, quatre ans après un premier échec cuisant

«Nous avons une palette formidable de candidats. Je me retire en sachant que notre parti est entre de bonnes mains, tant que nous écoutons la base», a-t-il dit, jurant qu'il ne «regrettait rien».

Hanté par son «oups»

Un temps favori en 2012, Rick Perry s'était effondré en direct à la télévision. Nerveux, il avait oublié quelles administrations fédérales il voulait fermer dans son plan d'austérité, lâchant un «Je ne me souviens pas. Oups.»

Handicapé par des ennuis judiciaires au Texas, l'ancien gouverneur voulait se redorer son image avec une bonne performance aux primaires. Mais comme d'autres, Perry a été étouffé par l'ouragan Donald Trump, plafonnant à 1% dans les sondages.

Côté républicain, le retrait de Perry semble amorcer la grande décantation. Sur les 14 candidats restants, trois autres sont à moins de 1% (Santorum, Jindal et Graham). Qui sera la prochaine victime?