Viols de guerre: Angelina Jolie dénonce les exactions de Daesh
SOCIETE•Lors un discours poignant à la Chambre des Lords, l’actrice a appelé les gouvernements à se mobiliser...20 Minutes avec agence
C’est en tant qu’ambassadrice de bonne volonté au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés que l’actrice et réalisatrice Angelina Jolie s’est longuement exprimée, cette semaine, face à la Chambre des Lords.
Son cheval de bataille ? Tirer la sonnette d’alarme sur les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants dans les zones de conflits. L’actrice avait surtout l’organisation terroriste Daesh dans son viseur et a souhaité, lors de son passage devant le Parlement anglais à Londres, alerter sur la nécessité d’un engagement politique se sentant, elle, selon The Guardian, « absolument impuissante ».
« Le groupe terroriste (…) sait que le viol est une arme très efficace »
« Le groupe terroriste le plus agressif de ce monde actuel sait ce que nous savons ; il sait que le viol est une arme très efficace et il l’utilise comme un outil central de sa campagne de terreur et de destruction des communautés et des familles, attaquant ses victimes et déshumanisant les pays (…) », a lâché l’actrice hollywoodienne de 40 ans, et mère de six enfants.
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Celle qui explique avoir « décidé d’être la porte-parole de ces victimes subissant des violences sexuelles sans pouvoir se défendre » a raconté notamment l’histoire d’une Irakienne de 13 ans, victime de plusieurs viols et qui a vu « ses amies être vendues ».
« Nous pouvons exprimer certaines choses. Les gens peuvent se sentir outragés ou peuvent condamner ces actions (…) mais les lois doivent être changées, la politique doit évoluer, les gouvernements et les dirigeants ont besoin de se rassembler pour faire la différence [et stopper Daesh] », a fermement conclu Angelina Jolie. Et l’actrice, qui compte sur sa grande influence pour faire évoluer les choses, n’a pas manqué de rappeler aux politiques présents qu’un an après le grand sommet sur les viols en temps de guerre qu’elle avait elle-même présidé, rien n’avait « bougé ».
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