Chili: Un film sur l'odyssée des «33» mineurs, aujourd'hui divisés
CINEMA•Certains mineurs renient le film qu'il considère comme le «pillage» de leurs droits de commercialisation de leur extraordinaire saga...20 Minutes avec agence
La sortie au Chili du film Los 33, narrant l’incroyable odyssée des mineurs enterrés vivants durant 69 jours en 2010 (1) ravive la division entre les vrais protagonistes de l’histoire. Réalisé par la Mexicaine Patricia Riggen, le long-métrage arrive sur les écrans presque cinq ans jour pour jour après l’éboulement ayant pris au piège les 33 hommes à plus de 600 mètres de profondeur. Cinq années qui n’auront pas suffi à panser les plaies et tourner la page des rancœurs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.
Ainsi la présentation de Los 33, en avant-première à Santiago en présence d’Antonio Banderas et de la plupart des mineurs et leurs familles, a révélé à quel point ces anciens compagnons d’infortune sont aujourd’hui divisés. Certains d’entre eux n’ont ainsi pas souhaité être de la fête.
« Je ne vais pas participer à ce show. La réalité est différente. Et je préfère ne pas participer, parce que ce que je veux c’est récupérer les droits de mon histoire », a déclaré, joint au téléphone par l’AFP, Luis Urzua. Le chef d’équipe des mineurs a également confié être mécontent de ce qu’il considère comme le « pillage » des droits de commercialisation de son extraordinaire saga.
« Chacun d’entre nous y trouvera son compte »
Pourtant, quelques semaines après avoir été secourus, le 13 octobre 2010, les 33 mineurs, devenus soudainement des célébrités, avaient signé un accord pour céder les droits sur leur histoire en vue d’un film et d’un livre. Conseillés par des avocats, ils avaient alors formé une structure juridique complexe. Malgré cela, certains se considèrent aujourd’hui floués.
« Je ne sais pas si je suis satisfait de cet accord. Il faudra attendre la sortie du film et voir ce qui se passe », a indiqué, pour sa part, Carlos Barrios. Au contraire, pour Mario Sepulveda, le mineur le plus charismatique, interprété à l’écran par Antonio Banderas, « tout est super clair ». « Il y a des gens qui ont investi » dans le projet, a-t-il expliqué, et « une fois qu’il commencera à porter ses fruits, je suppose que chacun d’entre nous y trouvera son compte ».
Une retraitée dorée pour les 33 mineurs chiliens?
« Chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon »
Visionner ce film, cinq ans après avoir vécu cette terrible expérience, « c’est un moment fort », a encore raconté Carlos Barrios. « On dit parfois que les films ne reflètent pas la vraie vie, mais pas celui-là. Il reste très proche de notre histoire. Pour nous les mineurs, cela a été dur de le voir, parce nous nous sommes souvenus de chaque moment. Certains pleuraient ».
« L’équipe des "33", c’est la chose la plus importante, la plus belle qui nous soit jamais arrivée. Maintenant, que des stupidités et des questions d’argent nous séparent, c’est autre chose », a lâché, lors de la première, Mario Sepulveda. « C’est un film extraordinaire, magnifique. Mais pour connaître la vérité sur les "33", il faudra faire une série, parce que chaque mineur a sa propre histoire, chacun l’a vécue à sa façon ».
Le film, produit par l’Américain Mike Medavoy (Black Swan) a été tourné en 2014 dans une mine de sel, dans la ville colombienne de Mecomon et dans le désert chilien. Il sortira aux Etats-Unis le 13 novembre.
(1). Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, resteront 69 jours au fond de la mine de San José au cœur du désert d’Atacama. Ce n’est qu’au bout de 17 jours qu’on découvre leur incroyable survie. Les opérations de secours retransmises par la télévision sont ensuite suivies avec émotion dans le monde entier par des millions de personnes, avant que tous soient secourus sains et saufs.