Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a estimé ce jeudi qu’il existait une « forte possibilité d’accord » dans les négociations sur le nucléaire iranien à Vienne, malgré les divergences persistantes.

« Nous sommes confiants dans le fait qu’à la fin, les parties concernées vont parvenir à un accord équitable, juste et équilibré », a déclaré le ministre chinois à son arrivée sur le lieu des négociations. « Je pense qu’il y a une forte possibilité d’accord », a-t-il souligné. Il a toutefois souligné que « toutes les parties doivent faire des efforts dans le bon sens » pour parvenir à un tel accord.

Les pourparlers semblent piétiner

Plus tôt dans la journée, son homologue britannique, Philip Hammond, avait prévenu que les grandes puissances et l’Iran n’étaient « pas encore arrivés au moment d’une percée », alors que les pourparlers semblent piétiner au sixième jour de la reprise formelle du dernier round de négociations, à Vienne.

Les pays de P5 + 1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) souhaitent sceller avec l’Iran un accord historique plaçant le programme nucléaire iranien sous étroit contrôle international, en échange d’une levée des sanctions frappant ce pays.

Avec deux jours de retard sur la limite initialement fixée, les grandes puissances et l’Iran étaient parvenus à s’entendre, début avril à Lausanne, sur les « paramètres clés » pour résoudre le dossier du nucléaire iranien. Cette étape fondamentale doit être suivie d’un accord final, qui devait avoir lieu avant le 30 juin.