Le dictateur nord-coréen Kim Jong-un aurait fait exécuter 15 personnes, parmi lesquelles plusieurs hauts dignitaires du régime, depuis le début de l'année, rapporte RFI.

Selon les services secrets sud-coréens qui ont rapporté l’information lors d'une audition parlementaire, le «leader suprême» de Pyongyang, qui ne tolère pas la moindre objection, aurait fait fusiller ces 15 responsables qui avaient remis en question son autorité. Parmi les victimes, le vice-ministre des Forêts qui avait critiqué le plan de reboisement du pays. Quatre membres de l’orchestre nord-coréen Unhasu ont, quant à eux été fusillés, pour «espionnage».

Un dictateur jugé inexpérimenté

Les services de renseignements de Séoul, qui avaient annoncé l’arrestation de l’oncle de Kim Jong-un, exécuté en 2013 car «qualifié de traître», n’ont pas divulgué leurs sources. Depuis qu'il a succédé à son père Kim Jong-il en 2011, Kim Jong-un a procédé à d'incessantes purges et remaniements, notamment au sein de l'armée.

Kim Jong-un aurait fait fusiller son ex

Et l'an dernier, l'ancienne petite amie du dirigeant aurait, elle, été fusillée avec onze membres de son groupe de musique pour s’être livrée à des ébats sexuels devant une caméra avant de tenter d’en commercialiser les copies avec son mari actuel.

Autant de manœuvres qui, selon certains analystes, seraient le signe de l'inexpérience d'un dictateur âgé seulement d'une trentaine d'années voulant à tout prix se faire respecter.