PERSONNALITELes points faibles de la candidature d'Hillary Clinton à la Maison Blanche

Les points faibles de la candidature d'Hillary Clinton à la Maison Blanche

PERSONNALITEL’ancienne First Lady a officialisé sa candidature à la présidentielle américaine…
La chef de la diplomatie américaine sort de la scène au sommet de sa popularité après avoir défendu pendant quatre ans, partout dans le monde et avec une indéfectible loyauté, une diplomatie orchestrée par le président Barack Obama et ses conseillers.
La chef de la diplomatie américaine sort de la scène au sommet de sa popularité après avoir défendu pendant quatre ans, partout dans le monde et avec une indéfectible loyauté, une diplomatie orchestrée par le président Barack Obama et ses conseillers. - Mark Wilson afp.com
Vincent Vanthighem

Vincent Vanthighem

Elle a énormément d’avance dans les sondages. Mais un gros inconvénient. Hillary Clinton reste une personnalité très opaque aux yeux des Américains. Alors que l’ancienne First Lady a annoncé ce dimanche sa candidature à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle de 2016, 20 Minutes dresse la liste de ses principaux traits de caractère. Car, comme le résume l’historien François Durpaire, «si elle ne triche pas avec elle-même, elle a des réelles chances de l’emporter…»

Elle a l’âge d’une grand-mère

Hillary Clinton serait la première femme à la tête de la Maison Blanche si elle venait à être élue. Ses opposants démocrates ne s’attardent pas trop sur ce point. Ils préfèrent rappeler qu’elle serait aussi la plus âgée des présidents élus depuis la Seconde guerre mondiale, devançant Ronald Reagan de quelques mois. A 67 ans, l’épouse de Bill est grand-mère depuis septembre dernier. Sa fille Chelsea a donné naissance à une petite Charlotte.

Bill et Hillary Clinton pouponnent après la naissance de la petite-fille Charlotte, en septembre 2014. - Uncredited/AP/SIPA

Elle aurait été violente avec Bill

C’est le dernier scandale. Jamais avares de détails croustillants sur la vie de leurs dirigeants, les Américains ont accueilli avec beaucoup de gourmandise le dernier livre de Kate Anderson Brower. Ancienne correspondante à la Maison Blanche pour Bloomberg, cette dernière y relate des détails sur la vie du couple Clinton. On y apprend notamment qu’une femme de chambre a été surprise de découvrir le lit conjugal «trempé de sang». L’explication? Hillary aurait jeté un livre au visage de son mari, Bill, alors que le couple se déchirait sur l’affaire Monica Lewinsky.

Monica Lewinsky, en 2011. - MCMULLAN CO/SIPA

Elle veut garder ses emails pour elle

Le premier clip de campagne des républicains commence par cette affaire que les médias ont appelée «l’email-gate». Secrétaire d’Etat à la Maison Blanche jusqu’en 2013, l’ancienne First Lady a, la plupart du temps, utilisé sa boîte mail personnelle pour travailler. Ses opposants n’ont pas manqué de critiquer son côté paranoïaque et surtout les risques encourus que des secrets d’Etat ne soient divulgués.



Les voyages forment sa santé...

Elle a expliqué que c’est ce qui était à l’origine de ses ennuis de santé. Hospitalisée «épuisée» en 2012, Hillary Clinton a admis qu’elle avait peut-être un peu trop forcé. Durant les quatre premières années de son mandat au secrétariat d’Etat, elle a passé 400 jours cumulés en voyage. Au total: 112 pays ont été visités et 1,5 million de kilomètres parcourus. Une force: quand ses opposants républicains manquent d’expérience, elle assure qu’elle connaît déjà personnellement des dizaines de chefs d’Etat et responsables de gouvernement.


Hillary Clinton lors d'une visite au Malawi - Jacquelyn Martin afp.com

...qui ne serait pas florissante

Son passage à l’hôpital en 2012 a fait couler beaucoup d’encre. Epuisée, Hillary Clinton a été admise à l’hôpital presbytérien de New-York quand les médecins ont découvert qu’un caillot de sang s’était formé à la suite d’une commotion cérébrale consécutive à un malaise. Soignée, l’ex-First Lady semble aller mieux mais de nombreux Américains pensent que sa santé est plus fragile que ce qu’elle veut bien en dire…