MONDENigeria: Explosion à la sortie d'un meeting du président Jonathan, deux femmes kamikazes

Nigeria: Explosion à la sortie d'un meeting du président Jonathan, deux femmes kamikazes

MONDELe président nigérian venait de partir du meeting…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une bombe a explosé ce lundi à la sortie d'un meeting électoral que venait de tenir le président Goodluck Jonathan dans un stade de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, quelques minutes après son départ, selon des témoins.

Deux femmes kamikazes sont soupçonnées d'être responsables de cet attentat, selon les secours et une source hospitalière qui ont fait état d'une vingtaine de blessés.

Deux femmes suspectées

«Nous avons évacué deux corps de femmes, nous pensons qu'il s'agit des kamikazes responsables de l'explosion» qui a secoué le parking d'un stade de Gombe, a déclaré un employé des secours, confirmant les informations d'une source hospitalière dans la ville. Au total, 18 personnes ont été blessées et sont soignées à l'hôpital général de Gombe, selon ces sources.

«L'explosion est survenue à 15h10 dans le parking devant le stade, juste trois minutes après le départ du convoi de M. Jonathan» a déclaré Mohammed Bolari, un témoin.

«Le président venait de sortir du parking et nous suivions son convoi quand l'explosion a retenti, à 100 m du bus dans lequel nous nous trouvions » a rapporté un journaliste qui couvrait l'événement.

Le bilan des victimes de l'explosion de lundi reste pour l'instant inconnu.

Menace de la secte islamiste

Goodluck Jonathan, candidat à sa réélection le 14 février, était à Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, pour y rencontrer les militants du parti démocratique populaire (PDP), au pouvoir.

Gombe a déjà été ciblée dimanche par un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire qui a fait au moins cinq morts.

L'attentat de dimanche n'a pas été revendiqué mais le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attaques en plusieurs endroits du nord-est ces derniers jours, a souvent pris pour cible les symboles des forces de l'ordre.