L’attentat suicide qui a eu lieu contre le Parlement irakien, jeudi, est le premier du genre dans ces locaux situés au coeur de la zone verte ultra-protégée de Bagdad.

Instituée en avril 2003, cette zone de dix kilomètres carrés, abrite notamment le Parlement, les services du gouvernement irakien et l'ambassade des États-Unis. Elle est entourée de murs censés arrêter les auteurs d’attentats suicide à la bombe et longe le Tigre, qui fait office de barrière naturelle.

Pour y pénétrer, les visiteurs doivent passer par l’une des huit entrées – cinq pour les automobilistes, trois pour les piétons. L’accès au Parlement est particulièrement limité, avec de nombreux contrôles par des gardes armés. Diplomates et politiques sont toutefois plus libres de leurs mouvements que les simples citoyens, soumis à une fouille complète du corps et des bagages.