Etudiante française disparue en Croatie: Les parents reçus au Quai d'Orsay
Faits divers•Les parents d'Anne-Cécile Pinel reçu à Paris, au Quai d'Orsay, soulignent «les lenteurs dans le dossier» de la disparition de leur fille, cet été, en Croatie...20 Minutes avec agences
«Quatre mois et deux semaines après la disparition d'Anne-Cécile, les expertises et conclusions détaillées des analyses ne sont toujours pas disponibles en France. Et aucune piste probante n'est privilégiée.» Les parents d'Anne-Cécile Pinel, une étudiante savoyarde de 23 ans, disparue en Croatie fin juillet, sont exaspérés.
Reçu, ce jeudi, au Quai d'Orsay, le couple, originaire de Saint-Paul-sur-Isère (Savoie), a souligné les piétinements de l'enquête, «les lenteurs dans le dossier», et réaffirmé sa «volonté de tout mettre en œuvre pour retrouver» la jeune femme disparue lors du festival de musique électronique de Momento Demento aux environs de Slunj (Croatie).
Enquête pour «enlèvement et séquestration»
Voyageant dans une camionnette aménagée avec une amie, Anne-Cécile Pinel aurait «quitté le fourgon, sans argent, ni papier» dans la matinée du 21 juillet, selon un message de ses proches posté sur les réseaux sociaux. Depuis, elle n'a donné aucune nouvelle.
De retour en France, son amie avait prévenu les parents de la jeune femme, résidant à Grigny dans la banlieue de Lyon (Rhône) où elle étudiait. Une enquête judiciaire, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Lyon, a été ouverte le 25 juillet pour «enlèvement et séquestration».
«Jamais perdu espoir»
Selon Michel Pinel, qui s'est entretenu pendant plus d'une heure avec notamment le directeur du cabinet de crise du ministère des Affaires étrangères, Didier Le Bret, le couple n'a pourtant «jamais perdu espoir».
«De plus, ils nous ont dit qu'ils allaient essayer d'apporter le soutien qu'on demandait, comme la liste des avocats en Croatie et des informations sur nos droits à porter plainte, a expliqué le père d'Anne-Cécile. Les choses devraient se débloquer car il y a depuis le début de la semaine un correspondant en Croatie pour la justice française.» Le couple qui s'était rendu en Croatie en août dernier, avait rencontré des policiers chargés de l'enquête «très évasifs», et était rentré, selon Michel Pinel, «avec beaucoup plus de questions qu'au départ».