EPIDEMIEEbola: Le médecin américain Rick Sacra, traité aux Etats-Unis, va beaucoup mieux

Ebola: Le médecin américain Rick Sacra, traité aux Etats-Unis, va beaucoup mieux

EPIDEMIECette amélioration serait due à deux transfusions de plasma sanguin provenant du docteur Kent Brantly, lui aussi affecté et rapatrié aux Etas-Unis, mais aujourd’hui guéri…
Fabrice Pouliquen

Fabrice Pouliquen

Le docteur Rick Sacra, infecté par Ebola au Liberia et récemment rapatrié aux Etats-Unis pour être traité en quarantaine dans un hôpital du Nebraska, va beaucoup mieux, selon son épouse et ses médecins.

Deux transfusions de plasma salutaires

Selon eux, cette amélioration remarquable pourrait être due à deux transfusions de plasma sanguin provenant de son collègue à l'organisation caritative Samaritan's Purse, le médecin Kent Brantly, qui a guéri de l'infection. Ce dernier avait également été infecté au Liberia puis rapatrié aux Etats-Unis le mois dernier.

Le docteur Phil Smith, l'un des principaux membres de l'équipe soignante de Rick Sacra, a expliqué que Kent Brantly a développé des anticorps contre le virus qui pourraient être efficaces chez une autre personne. «Nous espérons que cela va doper son système immunitaire», a-t-il dit, selon le New York Times.

Outre ces transfusions sanguines, Rick Sacra a également reçu un traitement expérimental qui n'a pas été identifié. Phil Smith a simplement précisé qu'il ne s'agissait pas du ZMapp, administré à Kent Brantly et à l'aide-soignante Nancy Writebol, également rétablie.

Il a laissé entendre que le laboratoire élaborant ce traitement expérimental cherchait peut-être à éviter toute sollicitation car il ne dispose que de très peu de doses. Toutes celles du ZMapp ont ainsi été distribuées. Selon les autorités sanitaires américaines, il faut beaucoup de temps pour produire de petites quantités de ces traitements.

Quatre Américains rapatriés après avoir été infecté

A ce jour, quatre Américains dont au moins deux médecins ont été rapatriés aux Etats-Unis pour y être soignés après avoir été infectés en Afrique de l'Ouest.

Le dernier de ces patients --dont l'identité et la profession n'ont pas été précisées-- est arrivé mardi et est traité en quarantaine à l'hôpital universitaire Emory, près d'Atlanta (Géorgie), où avaient déjà été soignés le Dr Brantly et la missionnaire Nancy Writebol, employée par l'organisation chrétienne SIM.