Allemagne: avancées dans les négociations sur un gouvernement
•Les principaux dirigeants conservateurs et sociaux-démocrates ...© 2013 AFP
Les principaux dirigeants conservateurs et sociaux-démocrates allemands se retrouvaient mercredi pour une nouvelle séance plénière de négociation sur la constitution d'un gouvernement, des sujets, comme une taxe sur les transactions financières, faisant déjà l'objet d'un accord de principe.
Ces derniers jours, des groupes de travail thématiques réunissant les représentants des deux camps - conservateurs CDU/CSU d'Angela Merkel et SPD social-démocrate - ont planché sur divers sujets dont les questions européennes.
La rencontre de mercredi réunissait les dirigeants des partis, y compris la chancelière, présidente de la CDU, pour rendre compte des progrès accomplis et présenter peut-être officiellement des premiers points d'accord.
Après les élections du 22 septembre, les deux parties ont décidé de gouverner ensemble, et doivent dans les semaines qui viennent élaborer un programme de gouvernement, une tâche ardue dans certains domaines.
Les questions européennes n'en font pas forcément partie. Le groupe de travail chargé de la question a annoncé lundi soir un accord de principe sur l'introduction d'une taxe au niveau européen sur les transactions financières.
Une telle taxe, idée propagée au départ notamment par la France, est de toute façon en gestation. La Commission européenne a présenté un projet en ce sens en février, mais le sujet s'était quelque peu assoupi dans le débat public allemand.
L'accord trouvé en début de semaine est «un signal clair que nous voulons mener à bien» le projet, a commenté pour l'AFP Markus Ferber, député CSU.
Parmi les autres sujets sur lesquels les négociations sont susceptibles d'avancer vite figurent des dispositions sur le travail à temps partiel - avec un droit au retour à un poste à temps plein - ou encore, selon la presse, la généralisation de la double nationalité, notamment pour les Turcs d'Allemagne qui doivent pour le moment choisir.
Un gros sujet des négociations sera l'introduction d'un salaire minimum généralisé, une revendication centrale du SPD sur laquelle le groupe de travail concerné n'a pas encore trouvé de terrain d'entente. Le financement d'investissements dans les infrastructures et l'éducation sera également un point épineux des discussions.