Vous avez craqué pour le foie gras fumé, grillé, laqué de Erh à la Maison du saké
A TABLE•« 20 Minutes » a invité une de ses lectrices, Christine C.-M., à déjeuner avec son chroniqueur gastronomique chez Erh, le restaurant de la Maison du saké…Stéphane Leblanc
L'essentiel
- L’équipe du restaurant Sola a repris la Maison du saké en prenant soin d’y nicher un restaurant d’exception : Erh.
- « 20 Minutes » a invité une de ses lectrices de se joindre à la table de son chroniqueur ce vendredi midi…
- Ils ont succombé à la formule « amuse-bouche, 2 entrées, 1 plat, 1 dessert » à 48 euros (servie uniquement le vendredi et le samedi au déjeuner).
Alors, cette nouvelle table qui décoiffe ? Après être ressortis sous le charme lors de son ouverture cet été, nous sommes retournés ce vendredi midi au restaurant Erh, niché au cœur de la Maison du saké (Paris 2e). Accompagné de Christine C.-M., lectrice franco japonaise de 20 Minutes qui travaille à Paris dans les tests en langues étrangères.
Autant dire qu’elle connaissait déjà le sens du nom Erh (« Eau + Riz + Homme », les trois éléments qui permettent de produire un bon saké) ainsi que la manière, à la fois élégante et décontractée, d’aborder la « cuisine française filtrée par un œil japonais » du chef Keita Kitamura, comme se plaît à la définir Lorenzo Genga, le directeur de l’endroit.
Alors ce foie gras signature ?
Nous avons bien évidemment goûté au « foie gras fumé au bois de sakura, variation de mangue » ; le plat signature du chef, tout à la fois fumé, grillé, laqué, craquant, fondant… « Sublime », s’est exclamée notre lectrice.
Nous avons aussi découvert l’amuse-bouche de saison : « Une explosion de fraîcheur » que cette huître charnue de l’Utah beach assaisonnée de cresson et de citron caviar !
A suivre, une jolie truite de Banka et sa galette de pomme de terre, puis un onglet de bœuf parsemé de légumes de saison, avant un final « étonnant » : un mont-blanc surmonté de chips de topinambour recouvertes de feuilles d’or et salées.
Mont Fuji
« Cela permet de casser le côté un peu lourd et traditionnellement trop sucré de ce dessert » note Christine, qui suggère de le rebaptiser « mont Fuji », avec un sens aigu de la géographie, tellement il est « flottant », « aérien » et dépaysant.
Prix d’un tel menu au déjeuner ? 48 euros. Avec les accords mets et vins, sakés ou whiskys… c’est évidemment plus cher. Mais même sans, vraiment, ça les vaut !