Orelsan et Strappazzon racontent leur griffe streetwear

Streetwear: Orelsan et Strappazzon racontent leur griffe, Avnier

MODELe rappeur normand Orelsan et le designer suisse Sébastian Strappazzon ont lancé une marque streetwear pointue, au design épuré, Avnier...
Anne Demoulin

Anne Demoulin

Une marque née de la rencontre d’un rappeur et d’un designer., un blaze qui contracte « avant-dernier », est le jeune label streetwear, fondé par Aurélien Cotentin, alias , et Sébastian Strappazzon, styliste suisse, ex-semi-pro de BMX. Le pitch d’une griffe juste au milieu entre l’urban wear et le rangé.

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(Aurélien Cotentin et Sébastian Strappazzon)

Un crew né d’une passion commune pour la sape

« On s’est rencontré parce que Sébastian avait sa marque de vêtement, », raconte Aurélien Cotentin. « A un moment, je ne portais plus que ça et on a sympathisé », poursuit-il. Le rappeur normand et le créateur suisse partagent la même passion pour le streetwear. « On parlait beaucoup de vêtements parce qu’on a la même culture, le même âge. »

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Sébastian Strappazzon propose au de collaborer sur une collection capsule. Freestyle, Aurélien Cotentin lui propose de créer directement un label. « C’était un peu fou. Pour le rap avec Gringe, c’était pareil : je lui ai proposé de monter un groupe alors que je ne l’avais jamais entendu chanter. C’est ouf ! »

« On a bossé un an sur le projet avant de sortir notre première capsule il y a deux ans », résume Sébastian Strappazzon. Pas d’ego trip, ici. Avnier est le fruit d’une réflexion partagée, les idées, les matières, la palette et les cut se décident à l’unisson. « On en discute énormément. On va chercher des vieilles photos, on fait des friperies », raconte le designer. Sébastian Strappazzon dessine les croquis à Lausanne. Ils prennent forme dans un atelier de fabrication familial au Portugal. « On ne veut pas fabriquer dans des conditions douteuses, on veut des produits de qualité, mais à prix accessible », résume le rappeur.

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Une mixtape, pointue mais accessible

Pas de bling-bling ici. Avnier propose des pièces minimales, pointues et unisexes, au design épuré et étudié. « On dessine pour les hommes à la base, et de plus en plus de femmes portent la marque », constate le Suisse. « On a pris le pli de dire qu’Avnier est unisexe, mais on est une marque d’hommes que les filles portent. La société est devenue unisexe », souligne le rappeur. Tout se joue dans les détails (logos en points de croix, liseré discret, etc.) « On peut passer une demi-heure au téléphone à discuter d’un détail », s’amuse Sébastian Strappazzon.

Côté style, Orelsan et Sébastian Strappazzon se la jouent New Old School. « On s’inspire de ce qu’on portait dans les années 1990. On retrouve sur chaque pièce des clins d’œil, des références à Kappa ou », explique le designer et « on met ces éléments qui nous ont marqués sur les vêtements qu’on a envie de porter aujourd’hui », note le rappeur. Question de mix, la vareuse en flanelle est couplée à des détails qui évoquent le coupe-vent. « Ça fait des pièces qui nous correspondent », poursuit le Normand. Le vestiaire d’Avnier est dispo en ligne et depuis cette année, dans : « Le fait d’être à côté de certaines marques nous fait plaisir ! Ça me fait le même effet que la première fois que j’ai vu mon album à côté de celui d’IAM ! », se réjouit Aurélien Cotentin. Cool, mais ne tardez pas, la prod d’une pièce ne dépasse jamais les 120 exemplaires !