Beaucoup de chiffres, un hommage à la chaîne féminine Téva -désormais reçue par 40% des foyers- et un message dominant très clair: M6 croit en Paris Première version gratuite. Lors d’un point presse sur la distribution de ses chaînes numérique, ce lundi, le groupe a martelé tout le bien qu’elle pensait de sa chaîne payante, retoquée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour un passage sur la TNT gratuite, en même temps que la chaîne d’info LCI de TF1.
Actuellement reçue par 31% des foyers français, Paris Première est bénéficiaire mais Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6, estime que l’environnement actuel pourrait la rendre déficitaire. Pointés: le coût de la diffusion en TNT (6 millions d’euros annuels), le basculement vers le numérique et la mise à disposition de 19 chaînes TNT gratuites, plus le rachat de Direct Star et Direct 8 par le groupe Canal+ (en cours d’examen par l’autorité de la concurrence et le CSA).
L’avenir de la TNT payante mal en point
Tavernost a surtout estimé que l’avenir de la TNT payante en France était très sombre. Alors que les fréquences de TPS Star (groupe Canal+) et CFoot (chaîne 100% foot lancée par la Ligue de
football professionnel) pourraient être rendues, il affirme que «ce n’est pas à Paris Première d’assurer l’avenir de la TNT payante». Le groupe M6 a par ailleurs déposé trois dossiers au CSA pour l’attribution d’une fréquence TNT HD gratuite: une chaîne de télé-achat, Boutique & co, une chaîne «familiale» (6Ter) et une de magazines (Hexa).
footballTavernost a surtout estimé que l’avenir de la TNT payante en France était très sombre. Alors que les fréquences de TPS Star (groupe Canal+) et CFoot (chaîne 100% foot lancée par la Ligue de
football professionnel) pourraient être rendues, il affirme que «ce n’est pas à Paris Première d’assurer l’avenir de la TNT payante». Le groupe M6 a par ailleurs déposé trois dossiers au CSA pour l’attribution d’une fréquence TNT HD gratuite: une chaîne de télé-achat, Boutique & co, une chaîne «familiale» (6Ter) et une de magazines (Hexa).
Les auditions seront lancées par le CSA le 5 mars et 34 dossiers seront examinés. Nicolas de Tavernost a également précisé que le CSA ne devrait pas attribuer de nouvelles fréquences à des groupes qui en ont déjà rendues par le passé, visant ainsi les groupes NRJ et Lagardère.