Les audiences marchent bien, ça vous touche?
C'est plus facile à vivre que des mauvais chiffres! Mais si c'est normal que la hiérarchie, Nicolas de Tavernost, le patron de M6, fixe des objectifs, le boulot d'une journaliste, c'est d'être satisfaite de son JT juste après l'avoir présenté, pas quand les chiffres tombent.

Vous dites merci aux bons scores de «Scènes de ménages», qui suit le JT?
Il y a un effet indéniable. Au-delà, l'ensemble de l'access prime time, «Un dîner presque parfait» ou «100 % mag», fonctionne bien. Le «19.45» s'insère dans le puzzle. Mais notre style y est pour quelque chose.

C'est quoi votre style ?
C'est d'assumer que la vie ne se résume pas à des trains qui arrivent en retard. On ouvre avec du hard news mais on fait aussi de la pédagogie, du people et on termine par une image clin d'œil.

En trois ans, la formule a évolué?
Elle s'est stabilisée. Sans dire que le téléspectateur arrive en charentaises à «19.45», il sait où il va. Notre ligne éditoriale est plus claire. Par exemple, M6 est une chaîne qui traite assez de faits divers et c'est un domaine dans lequel on sort de l'info.

D'autres projets hormis le JT?
Je recommence «Coupable non Coupable», émission sur les coulisses des procès d'assises, le 21 novembre.