MEDIASMalika Ménard: «C'était une année formidable»

Malika Ménard: «C'était une année formidable»

MEDIASMiss France 2010 est revenue sur son année pour 20minutes.fr...
Malika Ménard, Miss France 2010, aux Maldives à l'Hotel Coco Palm Bodu Hithi, le 14 novembre 2010
Malika Ménard, Miss France 2010, aux Maldives à l'Hotel Coco Palm Bodu Hithi, le 14 novembre 2010 - V. HACHE / AFP
Propos recueillis par Charlotte Pudlowski

Propos recueillis par Charlotte Pudlowski

Miss France 2010 s’apprête à rendre sa couronne dans sa Normandie natale. Dans l'hôtel qui jouxte la salle Wagram -salle où Geneviève de Fontenay organisera dimanche soir son concours Miss Nationale–, Malika reçoit 20minutes.fr. Et revient sur son année de Miss.

Qu’est-ce que cette année a changé pour vous?
Je suis moins timide! Et j’ai pris mon indépendance. Au moment de l’élection, j’habitais encore avec ma mère et mon frère. J’ai eu une ouverture internationale, en voyageant par exemple pour le concours de Miss Univers. Mon grand-père m’a offert une serviette de plage en croyant que j’aurais le temps de m’en servir… Ce n’était pas le cas! Mais c’était une année formidable.

Pas un seul mauvais souvenir?
Je suis en fin de règne, donc je suis en train de tout idéaliser… Il y a des moments moins amusants que d’autres. Quand on inaugure un salon de la quincaillerie à Rouen… On se demande ce qu’on fait là! Mais les gens sont toujours très chaleureux, donc on passe de bons moments. Et puis il y a cinq personnes qui font en permanence en sorte que tout aille bien.

Vous voulez toujours travailler en presse locale?
Je reste habiter à Paris pour l’instant, parce que c’est ici qu’il y a le plus d’opportunités professionnelles. J’adore toujours écrire: l’idée de construire un sujet télé de A à Z m’intéresse aussi. Je veux aussi valider ma licence de droit, que j’ai laissée en suspens cette année.

>> Retrouvez tout notre dossier Miss France, ici...


Les journalistes qui vous ont interviewée toute l’année ne vous ont pas dégoûtée du métier ?
Pour être interviewée, si.. [Elle rit]. Mais ça a l’air d’être un métier où l’on fait tout le temps des choses différentes, on ne s’ennuie jamais. Et puis pendant mon année de Miss, j’avais une chronique sur France Bleu, j’écrivais toutes les semaines dans un journal normand, et parfois dans Ouest France, ça m’a beaucoup plu.

Avez-vous parfois remis en question le symbole du concours, la représentation de la femme qu’il symbolise?
C'est un concours de beauté parmi d'autres. Il y a aussi des concours de beauté d'hommes. Et on ne demande pas simplement d'être belle, je crois qu'il faut aussi savoir s'exprimer pour représenter la France. Je n’adhère pas à l’idée selon laquelle c’est un concours qui ferait de la femme un objet.

>> Notre diaporama des candidates Miss France 2011, c'est ici...

En tant que représentante de la France, qu'avez-vous pensé de cette année politique?
Je représente l'élégance de la France. J'ai des opinions, mais je ne crois pas que ce soit mon rôle de les donner. Et pour être Miss France, il faut aussi rassembler le plus grand nombre, donc être consensuelle, et donner mes opinions politiques irait contre ça. Pas tant que je suis Miss France. Et puis je déteste être dans le conflit.

Du coup, le départ de Geneviève de Fontenay et le conflit entre elle et Endémol a dû être compliqué à vivre?
Ca n’a pas changé grand-chose pour moi. J’ai continué d’occuper ma fonction de la même manière. J’ai trouvé dommage qu’elle s’en aille, parce que c’était une figure historique. Après… Ce n’est pas à moi de prendre parti, et on ne m’a pas demandé de le faire.

Vos projets dans l’immédiat?
Pas encore de projets concrets, au-delà de la reprise de ma licence, dont mes amis m’ont envoyé les cours. Et puis je vais voyager en Martinique avec mon meilleur ami.