MEDIAAppel à la manifestation pour soutenir Stéphane Guillon et Didier Porte

Appel à la manifestation pour soutenir Stéphane Guillon et Didier Porte

MEDIALes syndicats de Radio France se mobilisent...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'intersyndicale de Radio France appelle les auditeurs et les personnels à une manifestation le 1er juillet à 18h devant la Maison de la Radio à Paris, pour demander le retour des chroniques des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte, limogés de France Inter.

>> Lire l'interview de Didier Porte

Les syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, SNJ et Sud appellent également à des rassemblements en régions, devant les locaux des France Bleu et du Mouv' à Toulouse.

>> Retrouvez une sélection vidéo d'extraits de la chronique de Stéphane Guillon

«Nous refusons la main mise du pouvoir sur les antennes de la radio publique», écrivent les syndicats dans un tract.

Retour à l’antenne

Ils demandent «le retour sur l'antenne de chroniques de Didier Porte et Stéphane Guillon dans la matinale de France Inter et dans l'émission "Le Fou du Roi"» de Stéphane Bern, et dénoncent «les suppressions injustifiées d'émissions».

Ils «exigent le respect et la garantie d'expression, de l'indépendance des programmes et de l'information sur les radios de service public».

Samedi en fin d'après-midi, plusieurs dizaines d'auditeurs, soutenus par des salariés de Radio France, se sont rassemblés devant la Maison de la Radio, siège de Radio France (France Inter, France Info, France Culture...), pour dénoncer la suppression de l'émission d'actualité internationale «Et pourtant elle tourne» de Jean-Marc Four - qui quitte France Inter pour France Culture.

Pétitions sur le Web

Une page Facebook a été ouverte spécialement pour soutenir l'émission, recueillant, selon les manifestants, environ «4.500 inscrits». Des pétitions circulent également sur Internet contre l'éviction de Stéphane Guillon et Didier Porte.

«"Et pourtant elle tourne" était une superbe émission, la plus internationale de la radio, qu'on ne trouvait nulle part ailleurs», a dit Romain, un jeune professeur d'histoire venu d'Orléans.

«La direction a parfaitement le droit de changer une grille, mais ce qui nous choque c'est qu'il n'y ait pas et d'explications claires sur la disparition d'émissions qui marchaient très bien», a déclaré un journaliste.

Le directeur de France Inter, Philippe Val, en place depuis un an, a annoncé vendredi les grandes lignes de la grille de rentrée. Six émissions ont été supprimées.