« Pour le samedi, je suis parti comme une fusée »
William LeymergieRecueilli par Anne Kerloc'h- ©2008 20 minutes
William Leymergie
Animateur de « Télématin ».
Le 6 septembre, pour la première fois, « Télématin » sera à l'antenne de France 2 le samedi. C'était un de vos désirs ?
Un désir caché, non exprimé. C'est vraiment un choix de la direction de la chaîne. Mais quand on me l'a annoncé, je suis parti comme une fusée. Je suis aussi heureux qu'un ébéniste à qui on demanderait de faire un escalier en colimaçon. On sait que cela ne sera pas simple, mais quel plaisir !
Dites-nous en un peu plus
sur cette nouvelle case...
Elle aura lieu de 7 h à 8 h 45, et sera enregistrée la veille, dans les conditions du direct. On enlèvera les sujets graves, sérieux, écos ou sociaux, hormis dans les JT bien sûr, pour renforcer la partie loisirs au sens large. Huit reportages sur la culture, le tourisme, le bricolage, etc. seront proposés. En gastronomie, David Martin fera le tour des marchés de France, expliquera comment choisir un produit. Il est très bon en extérieur. David, c'est un peu un petit poulet bio... il faut qu'il coure en plein air. Marie-Dominique Perrin, la chroniqueuse tourisme, elle, aura une rubrique centrée sur les maisons d'hôte, avec un thème à chaque fois. Les maisons au bord du lac... par exemple
Vous allez adapter
le ton pour cette édition
du week-end ?
Le ton va rester le même : précis, concis... même si les sujets seront plus ludiques, voire loufoques. Ce sont probablement les mêmes personnes qui nous regardent en semaine qui seront notre public du week-end.
« La Matinale » de Canal+ progresse. Que pensez-vous de l'arrivée de Maïtena Biraben ?
Plus il y aura de matinales, mieux ce sera ! Cela fait exister le créneau. Quant au choix de Maïtena par Canal, j'en suis d'autant plus ravi qu'elle a été chroniqueuse cinéma à « Télématin ». Elle est cultivée, drôle, et avec son talent d'improvisation, elle sera sûrement excellente. Cela prouve d'ailleurs que nos chroniqueurs sont prisés. Quatre à cinq d'entre eux passent en ce moment des castings pour d'autres émissions. C'est ma crainte, parce qu'ils pourraient s'en aller, mais aussi ma fierté. Je ne déteste pas le fait que « Télématin » soit un centre de formation. Au fond, j'ai un côté vieil instit.