VIOLENCESCatherine Deneuve a signé «tout de suite» la tribune polémique du «Monde»

Catherine Deneuve a signé «tout de suite» la tribune polémique du «Monde»

VIOLENCESCatherine Deneuve a été contactée par Catherine Millet, elle a accepté tout de suite, le temps de la joindre et de lire le texte...
V. J.

V. J.

Depuis sa publication dans Le Monde mardi, la tribune pour une « liberté d’importuner » signée par Catherine Deneuve et un collectif de 100 femmes agitent les médias.

Pour Geneviève Fraisse, historienne de la pensée féministe, elle est une « vieille ritournelle philosophique », et des féministes accusent les signataires de « mépriser » les victimes.

« Nous sommes toutes d’accord sur ce qui a été écrit »

L'Express a rencontré la journaliste Abnousse Shalmani, l’une des auteures de la tribune avec Sarah Chiche, Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet, Peggy Sastre. Elle explique que l’idée est née « à la suite d’un rendez-vous de Sarah Chiche, à qui l’un de ses éditeurs a demandé de mettre davantage en scène les traumatismes des hommes et des femmes ».

Il a fallu moins de trois semaines pour se mettre d’accord sur le contenu du texte malgré les différentes sensibilités, et c’est Sarah Chiche qui a mis tout noir sur blanc : « Nous sommes toutes d’accord sur ce qui a été écrit. Je ne renie pas une seule ligne de ce texte, même si l’important pour moi était de préserver l’art et la création artistique. Quand la morale se mêle de la création, c’est l’arrivée du totalitarisme et pour moi, il en est hors de question. »

Catherine Deneuve a été contactée par Catherine Millet

Catherine Deneuve faisait partie d' « une liste de personnes que nous respections énormément », précise Abnousse Shalmani, avec également Brigitte Lahaie ou encore Elisabeth Lévy : « Nous leur avons proposé la tribune et chacune d’entre elles nous a dit si elles signaient ou non. Catherine Deneuve a été contactée par Catherine Millet. Elle a accepté tout de suite, le lundi soir, le temps de la joindre et qu’elle lise le texte ». Et sur les signatures de Nadine Morano et Christine Boutin ? « Que dire à part dire au secours ? »