MEDIASVIDEO. Hugh Hefner, le fondateur de «Playboy», est mort à l'âge de 91 ans

VIDEO. Hugh Hefner, le fondateur de «Playboy», est mort à l'âge de 91 ans

MEDIASLe magazine a annoncé la nouvelle sur Twitter...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Hugh Hefner, fondateur de Playboy, est décédé à l’âge de 91 ans, a annoncé le magazine pionnier de la presse érotique grand public mercredi, via son compte Twitter.

« La vie est trop courte pour vivre le rêve de quelqu’un d’autre » : c’est avec cette citation de son ancien patron, sous un portrait de celui-ci, célèbre pour sa tenue d’intérieur en satin rouge, que le magazine a salué cette disparition.

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Créateur en 1953 de ce célèbre titre de presse qui allait apporter sa pierre à la révolution sexuelle de ses compatriotes, Hugh Hefner est mort chez lui, de causes naturelles, à son domicile de Beverly Hills, la « Playboy Mansion », passée à la postérité pour ses fêtes symbolisant les excès d’Hollywood avec son mélange de stars et d’hôtesses dévêtues, les célèbres « bunnies ».

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Il entretenait sa vie intime à coup de Viagra

Célèbre pour son magazine mais aussi sa vie d’excès et fêtes, entouré de ses nombreuses petites amies, le fondateur de Playboy continuait à sortir dans les discothèques et entretenait sa vie intime à coup de Viagra, dont il n’hésitait pas à faire la promotion.

« Mon père a vécu une vie exceptionnelle, en tant que pionnier des médias et de la culture et comme porte-parole de certains des mouvements culturels et sociaux les plus significatifs de notre époque, en se faisant notamment le défenseur de la liberté d’expression, de la liberté sexuelle et des droits civiques », a déclaré son fils Cooper Hefner, directeur artistique de Playboy Enterprise’s, la maison mère du groupe Playboy.

Rhabillé, puis déshabillé de nouveau

Retraité depuis longtemps, Hugh Hefner a continué pendant des années à participer aux décisions au sein du magazine, choisissant par exemple les couvertures et les Playmates du mois. Dans un entretien à l’AFP en 2003, il disait espérer « rester dans le souvenir des gens comme quelqu’un qui a eu un impact positif sur le changement des valeurs sexuelles de l’époque » : « Et je pense que de ce point de vue, c’est gagné », avait-il ajouté.

Un an après avoir renoncé à la nudité, jugée « dépassée », Playboy y était revenu, en février 2017. A la demande du fils, qui n’avait pas accepté la décision de son père. Le numéro daté de janvier/février 2016, avec la starlette américano-canadienne Pamela Anderson en couverture, avait alors été présenté comme le dernier à inclure des photos de femmes nues dans ses pages.

Volontiers provocateur, le magazine Playboy, longtemps connu pour ses « bunnies » et ses photos érotiques, a montré pour la première fois dans ses pages une musulmane portant le voile, dans un article de septembre 2016 qui avait généré autant de louanges que de critiques. Le truculent nonagénaire à la vie personnelle débridée -outre trois épouses il a eu de multiples « bunnies » pour compagnes- a fait l’objet d’une série télévisée documentaire produite par le géant du commerce en ligne Amazon.