RADIOVIDEO. Le CSA épingle une chronique de Canteloup sur l'affaire Théo

VIDEO. Affaire Théo: Le CSA épingle une chronique de Canteloup sur Europe 1

RADIOLe CSA a «mis en demeure la station» du groupe Lagardère de respecter ses obligations en matière de respect de la dignité humain…
Nicolas Canteloup pour la conférence de rentrée d'Europe en septembre 2013
Nicolas Canteloup pour la conférence de rentrée d'Europe en septembre 2013 - PLV/SIPA/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Le CSA a annoncé ce lundi avoir adressé une mise en demeure à Europe 1.
  • Il reproche à l’imitateur d’avoir «tourné en dérision le viol dont aurait été victime» le jeune Théo.

Le CSA a annoncé lundi avoir adressé une mise en demeure à Europe 1, pour avoir diffusé en février une chronique de Nicolas Canteloup sur l’affaire Théo, reprochant à l’imitateur d’avoir « tourné en dérision le viol dont aurait été victime » le jeune homme lors d’une interpellation.

Fin février, la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois avait été le théâtre de l’interpellation violente de Théo, 22 ans, victime d’un viol présumé. Cette affaire, qui a connu un retentissement considérable, avait donné lieu à plusieurs nuits de violences urbaines.

« Si Théo se découvre des sentiments pour le policier qui a introduit la matraque, ils pourront grâce à moi s’épouser »

Dans sa « revue de presque » du 8 février, l’humoriste avait parodié l’ex-président François Hollande, qui s’était rendu au chevet de Théo, lui faisant notamment dire : « J’ai rendu possible le mariage gay », et « si Théo, après réflexion, se découvre des sentiments pour le policier qui a introduit la matraque, ils pourront grâce à moi s’épouser ».

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Saisi à propos de cette chronique, le Conseil supérieur de l’audiovisuel « a considéré que le fait de moquer la victime nommément désignée d’un viol présumé, gravement blessée à cette occasion et toujours hospitalisée au moment de la diffusion de la séquence, traduisait une complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine constitutive d’une atteinte à la dignité de la personne humaine », selon sa décision mise en ligne ce lundi. Par conséquent, le CSA a « mis en demeure la station » du groupe Lagardère de respecter ses obligations en matière de respect de la dignité humaine.