Le New York Times a battu un record au premier trimestre en enregistrant un gain net de 348.000 abonnés à sa version en ligne. Cette dernière comptait 2,2 millions d’abonnés fin mars 2017, soit un bond de 62 % en un an.

Une progression que le quotidien américain doit en grande partie à un regain d’intérêt du public pour l’information pendant la campagne présidentielle et l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis.

Un titre régulièrement critiqué par le président américain

Pourtant, le nouvel occupant de la Maison-Blanche ne s’est jamais privé de critiquer le quotidien new-yorkais, estimant notamment en avril dans un tweet que « le New York Times, en perdition, est une honte pour les médias. Ils ne me comprennent pas depuis deux bonnes années ».

Toujours sur Twitter, Donald Trump avait attaqué le média quelques jours après son élection en commentant : « Wow, le New York Times perd des milliers d’abonnés à cause de sa couverture très mauvaise et fortement biaisée du « phénomène Trump » ». Une attitude qui n’avait pas empêché le chef d’Etat d’accorder des interviews au titre qu’il ne manque pas de décrier.

3,2 millions d'abonnés tous formats confondus, un record

Ce mercredi, le cours en bourse du groupe New York Times a terminé la journée sur une hausse de 12,59 %. Le groupe de presse a indiqué le même jour dans un communiqué qu’il prévoyait de poursuivre sur sa lancée en gagnant de nouveaux abonnés au deuxième trimestre, mais à un rythme cependant moins élevé que sur les deux trimestres précédents.

Tous formats confondus, le quotidien américain compte désormais 3,2 millions d’abonnés, son record. Un chiffre que vient cependant tempérer le revenu moyen généré par chaque abonné à la version en ligne qui a, lui, chuté de 10 % en un an.