MEDIASVIDEO. L'humoriste John Oliver démonte le mythe Donald Trump

VIDEO. L'humoriste John Oliver démonte le mythe Donald Trump

MEDIASLe satiriste a consacré l'intégralité de son émission, dimanche, au favori républicain...
Philippe Berry

Philippe Berry

En 22 minutes, John Oliver a accompli ce que le parti républicain a échoué à faire pendant huit mois : démonter le mythe Donald Trump. Incisif, drôle et pertinent, le présentateur de l’émission Last Week Tonight, sur HBO, s’est penché sur les contractions de l’homme politique et sur la réalité des succès du business man.

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« Donald Trump est comme un grain de beauté. Il semblait inoffensif l’an dernier mais maintenant qu’il a grossi, l’ignorer est devenu dangereux », attaque Oliver, relevant que Trump est bien parti pour remporter la majorité des Etats en jeu lors du Super Tuesday, ce mardi, et que depuis 1988, le candidat en tête a toujours remporté la nomination de son parti.

« Il est raciste ou il fait semblant de l’être »

Oliver a laissé les propos de Trump, tour à tour pro et anti-avortement, pour accueillir des réfugiés syriens et interdire aux musulmans d’entrer aux Etats-Unis, pour et contre un régime de santé publique, parler d’eux-mêmes. Il est revenu sur les mauvais investissements de Trump, au bord de la faillite dans les années 90, sur le lancement d’une société de financement de prêts immobiliers à la veille du crash des subprimes et sur les bâtiments sur lesquels ce « bâtisseur » accole simplement son nom, laissant la construction à des sous-traitants.

Revenant sur la polémique du week-end, avec Donald Trump qui a refusé de répudier le soutien de David Duke, un ancien leader du Ku Klux Klan, Oliver s’emporte : « Soit Trump est raciste, soit il fait semblant de l’être, et à un moment, les lignes se brouillent. »

Donald «Drumpf»

« Je comprends, pour de nombreux Américains, le nom Trump est une marque, synonyme de succès », reconnaît l’humoriste. Mais il rappelle, reprenant une info d’un biographe de Trump, que le nom de son grand-père, allemand, était « Drumpf », et qu’il a ensuite été américanisé. « Trump, c’est grandiose. Drumpf, c’est le bruit d’un pigeon obèse qui s’écrase contre une vitre », poursuit-il. Et Oliver de conclure avec la grande opération « To Make Donald Drumpf again », reprenant le slogan du candidat « Make America Great Again ». Il y a même une extension Chrome pour remplacer dans toutes les pages Web « Trump » par « Drumpf ». Le présentateur prêche en terrain conquis et ne changera pas la donne. Mais il a au moins le mérite de montrer la voie. Aux candidats Marco Rubio et Ted Cruz de la suivre.

>> L’émission intégrale

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