TELEVISIONAgnès Saal ne prendra plus le taxi sur le compte de l'Ina

Agnès Saal ne prendra plus le taxi sur le compte de l'Ina

TELEVISIONLa patronne de l'Ina présenté sa démission à la demande de Fleur Pellerin...
Agnès Saal, la PDG de l'INA, le 31 juillet 2014.
Agnès Saal, la PDG de l'INA, le 31 juillet 2014. - DOMINIQUE FAGET / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La démission pour payer l'addition. La présidente de l'INA, Agnès Saal, a présenté sa démission à la demande de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Cette démission prend effet immédiatement, a-t-on précisé de même source, à l'issue d'une rencontre rue de Valois entre la ministre et la PDG de l'Institut national de l'audiovisuel.

Le scandale des dépenses de taxi

La patronne de l'Ina était au centre d'une polémique révélée par Le Figaro depuis 48 heures, après les révélations dans la presse sur ses dépenses de taxi de plus de 40.000 euros en dix mois, dont 6.700 euros dépensés par son fils qui disposait de son code de réservation auprès de la compagnie G7. Une fois informée des «frais de déplacement privés de la présidente», la ministre de la Culture Fleur Pellerin avait demandé «le remboursement intégral».

Après ces révélations, Fleur Pellerin avait rappelé «son attachement très ferme à l'exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle». La ministre a également «demandé au Contrôle général économique et financier (CGEFI, service du ministère de l'Economie qui contrôle la gestion de l'argent public, NDLR) son analyse et ses recommandations pour les suites qu'il conviendrait éventuellement de donner» à cette affaire.

La remplaçante de Mathieu Gallet

Agnès Saal, 57 ans, ancienne directrice générale du Centre Pompidou, avait été nommée à la présidence de l'Ina par décret en conseil des ministres le 30 avril 2014. Elle remplaçait Mathieu Gallet, lui-même nommé par le CSA à la tête de Radio France.

Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'ENA, Agnès Saal a également été directrice administrative et financière du Centre national de la Cinématographie, de 1990 à 1997.