POLÉMIQUEBooba met en garde les «médias menteurs et manipulateurs»

Booba met en garde les «médias menteurs et manipulateurs»

POLÉMIQUELe rappeur a réagi sur Instagram aux critiques émises après ses déclarations sur «Charlie Hebdo»...
Dolores Bakela

Dolores Bakela

«Médias menteurs et manipulateurs, faites attention la prochaine fois que vous croisez le DUC.» C'est l'avertissement qu'a lancé Booba - qui se nomme aussi le «Duc de Boulogne» - de son média à lui, son compte Instagram, devenu la plateforme privilégiée de communication. Le rappeur a réagi de cette manière aux multiples commentaires émanant de politiques et aux plaintes suscitées par ses propos tenus dans une interview au Parisien au sujet de Charlie Hebdo. «Quand tu t'attaques à une religion, tu sais que des extrémistes peuvent réagir ainsi. Il ne faut pas être surpris», avait-il déclaré après s'être dit «Ni Charlie, ni pas Charlie». Et d'ajouter: «Tu peux me critiquer, critiquer mon disque. Mais si tu me dis: "T'es qu'une merde", attends-toi à te prendre une tarte. Et là, ils ont dit: "Le Coran c'est de la merde."»

«#jesuisfrançois»

Booba a aussi posté sur Instagram une vidéo du pape François, accompagné du hashtag - plein de dérision - «#jesuisfrançois». En commentaire, le rappeur explique que le souverain pontife a déclaré que «la liberté d'expression n'autorise pas tout et [qu']elle doit s'exercer "sans offenser"». «Le pap'zer [le pape] et le Duc'zer [Booba] ont dit exactement la même chose. C'est bizarre, on ne le traite pas de terroriste [sic], lui», écrit-il ensuite.

«  »


La liberté d'expression est un "droit fondamental", a-t-il souligné. "Tuer au nom de Dieu" est une "aberration". Mais la liberté d'expression n'autorise pas tout et elle doit s'exercer "sans offenser", a-t-il martelé. Car "si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision", a-t-il insisté. #jesuisfrançois La dictature de la pensée n'existe pas chez moi. Le pap'zer et le duc'zer ont dit exactement la même chose. C'est bizarre on ne le traite pas de terroriste lui!!!! Médias menteurs et manipulateurs faites attention la prochaine fois que vous croisez le DUC! Si vous avez cette chance. #92i #lesgrandsespritsserencontrent

La liberté d'expression est un "droit fondamental", a-t-il souligné. "Tuer au nom de Dieu" est une "aberration". Mais la liberté d'expression n'autorise pas tout et elle doit s'exercer "sans offenser", a-t-il martelé. Car "si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision", a-t-il insisté. #jesuisfrançois La dictature de la pensée n'existe pas chez moi. Le pap'zer et le duc'zer ont dit exactement la même chose. C'est bizarre on ne le traite pas de terroriste lui!!!! Médias menteurs et manipulateurs faites attention la prochaine fois que vous croisez le DUC! Si vous avez cette chance. #92i #lesgrandsespritsserencontrent

Une vidéo publiée par KOPP92i In üs we trust (@boobaofficial) le 15 Avril 2015 à 20h13 PDT


Si les commentaires à l'égard du rappeur ont été nombreux, aucune personnalité ne l'a cependant traité de «terroriste». Patrick Pelloux, chroniqueur de Charlie Hebdo, interrogé par Sud Radio au sujet «d'éventuelles poursuites pour apologie du terrorisme» à l'encontre de Booba avait répondu: «Je n'avais pas pensé à ça, mais c'est vrai que c'est possible. C'est à la justice de décider.»

Par ailleurs, dans la vidéo postée par Booba, le pape François déclarait aussi: «Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal». Ce qui avait fait soufflé un petit vent de polémique.