«Charlie Hebdo»: Le sénateur républicain Mark Kirk critique la procédure d'abonnement
MEDIAS•Il a pu s'abonner au magazine satirique mais reproche que le site n'accepte pas la carte bleue pour mode de paiement...20 Minutes avec AFP
Le sénateur républicain Mark Kirk, nouvel abonné à Charlie Hebdo, a un message pour le magazine: simplifiez la procédure d'abonnement. «Je viens juste de devenir un fier abonné à Charlie Hebdo, ma carte Visa est enfin passée», a expliqué Mark Kirk dans un couloir du Congrès, jeudi, après une très sérieuse réunion sur le nucléaire iranien.
Mais «il faut fouiller le site» dit-il en passant avec un brin de reproche. En fait, il a dû passer par Amazon.com (pour 177,93 dollars par an, soit 157 euros), a précisé à l'AFP sa porte-parole, car le site de Charlie Hebdo ne permet que les abonnements par chèque, par courrier, et non par carte de crédit.
«J'encourage le plus de monde possible en Illinois à s'abonner»
«J'essaie d'encourager autant de sénateurs que possible à s'abonner à Charlie Hebdo. Idéalement, j'aimerais qu'on soit 10 ou 20» sur 100, dit-il. A ce stade, il ne sait pas encore si ses collègues le suivront. «J'encourage le plus de monde possible en Illinois à s'abonner. Mon espoir était que les bureaux de Charlie Hebdo croulent sous les demandes d'abonnements de Chicago».
Il n'a pas encore reçu son premier numéro
Dès le lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo, l'élu avait appelé ses 54 collègues républicains à s'abonner: «le terrorisme ne doit jamais faire taire la liberté d'expression», avait-il écrit sur Twitter. Il n'a pas encore reçu son premier numéro, et ne dit donc pas s'il partage le sens de l'humour du magazine. Sur Twitter, il avait aussi partagé la une du numéro spécial en citant le dessinateur Charb, décédé dans l'attentat terroriste: «Je préfère mourir debout que vivre à genoux.»
« "I'd rather die standing up than live on my knees." - @Charlie_Hebdo_ editor Stéphane Charbonnier #JeSuisCharlie pic.twitter.com/GDYGklDIWm — Mark Kirk (@SenatorKirk) January 13, 2015 »
Mais le sénateur, partisan de la ligne la plus dure contre l'Iran, continue sa campagne dans son Etat de l'Illinois, qu'il représente au Sénat depuis 2010, dans le siège occupé par Barack Obama jusqu'à 2008.