RADIOAudiences: Alba Ventura en première ligne pour la bataille de la matinale sur RTL

Audiences: Alba Ventura en première ligne pour la bataille de la matinale sur RTL

RADIOLa journaliste Alba Ventura réalise de très bonnes audiences avec son édito politique matinal sur RTL…
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

«Oui, ça fait du bien même si le climat est lourd.» Alba Ventura, qui réalise un édito politique chaque matin sur RTL, s’est réjoui des excellentes audiences de la station, révélées mercredi par Médiamétrie. «On s’est pris dans les bras. Ça fait chaud au cœur parce que nous avons fait de vrais choix depuis la rentrée.» La journaliste peut être satisfaite de sa propre audience. Avec 1.670.000 auditeurs en moyenne pendant son intervention, Alba Ventura est la voix la plus écoutée de France à cette heure-là. La matinale de RTL dans son ensemble a de très bons résultats avec près de 4 millions d’auditeurs, soit 324.000 de plus en un an.

«Ce succès, c’est le reflet de ce qu’on est: une vraie équipe, estime Alba Ventura. Après une vague d’audiences un peu moins bonne, ça fait d’autant plus de bien. On est content de retrouver les sommets, qu’on a déjà bien connus d’ailleurs.»

«Comme le boulanger»

Christopher Baldelli, le président du directoire de RTL, a expliqué à puremedias.com que le succès de la matinale était l’un des défis prioritaires: «En moyenne, entre 7h et 9h, France Inter est légèrement devant. Yves Calvi s'installe, il progresse. Je suis très confiant. Le leadership le matin est à portée de main.»

«Pour plusieurs raisons, les matinales sont vraiment stratégiques et importantes, confirme Alba Ventura. C’est une science difficile à maîtriser. Moi, j’ai changé d’horaire pour passer à 7h20 et ça a peut-être eu un impact. En province, on se lève très tôt et peut-être que 7h40, c’était trop tard pour eux. J’ai peut-être bénéficié d’un bon bouche-à-oreille. En tout cas, mon changement d’horaire a été validé par les auditeurs.»

Sur l’exercice de l’édito politique, Alba Ventura n’a pas de recette à proprement dit. «Le défi, c’est de s’adresser à plein de gens très différents. Il faut poser les questions, interroger les gens et leur parler comme s’ils discutaient avec leur voisin de palier ou leur boulanger. Un édito politique, ce n’est pas forcément un dialogue entre gens de Paris, gens d’en haut. Un édito politique doit interroger tous les foyers.»