Marco Polo, le nouveau Game of Thrones? C’est en tout cas l’ambition de Netflix, qui lève le voile sur la nouvelle superproduction ce vendredi 12 décembre après plus d’un an de mystère. Pour arriver à ses fins, la plateforme de vidéos à la demande sur abonnement n’a reculé devant aucun coût. La firme américaine a déboursé 90 millions de dollars pour produire les dix épisodes de la saison 1 de Marco Polo. Un record… et une très grosse prise de risque pour sa toute première série historique maison, co-produite avec l’ogre d’Hollywood The Weinstein Company. A titre de comparaison, la première saison de Game of Thrones avait nécessité 60 millions de dollars, du jamais vu à l’époque.

Dans le détail, les chiffres sont également vertigineux. Entre l’Italie, la Malaisie et le Kazakhstan, 51 décors différents ont été fabriqués pour le tournage de Marco Polo, sur lequel travaillaient 400 personnes. Et plus de cent acteurs ont participé à la série, rapporte le New York Times.

Scènes de bataille grandioses et paysages à couper le souffle

La série épique retrace les aventures du célèbre explorateur vénitien au XIIIe siècle en Chine au sein de la cour de l’empereur mongol Kubilai Khan, incarné de manière épatante par l’acteur Britannique Benedict Wong. Une fiction très prometteuse à en juger les deux premiers épisodes que 20 Minutes a pu visionner en avant-première. Scènes de batailles grandioses, paysages à couper le souffle, complots, trahisons, course au pouvoir et sexe… S’y retrouvent les ingrédients de la recette gagnante de Game of Thrones, les créatures fantastiques en moins et le socle historique en plus.

Joachim Rønning et Espen Sandberg, choisis pour réaliser ensemble Pirates des Caraïbes 5, ont accepté de tourner les deux premiers épisodes de Marco Polo afin de donner le ton de la série, qui démarre sur les chapeaux de roue.

Face à un public de plus en plus exigeant, deux questions restent en suspens. Le personnage de Marco Polo, interprété par le jeune acteur italien Lorenzo Richelmy, sera-t-il assez fort pour captiver les spectateurs? Et l’Asie du moyen âge les enchantera-t-elle autant que Westeros? Le pari est osé, mais pas impossible à relever.